Je réfléchis trop. Mon cerveau s’emballe. J’analyse tout, tout le temps. Vous êtes vous déjà surpris à prononcer ces phrases avec tristesse et résignation ? Vous vous épuisez alors à cogiter, à ruminer, à retourner des milliards de pensées qui se bousculent et s’entrechoquent dans votre tête surmenée.
Pourtant, ce flot incessant d’idées est également une source inépuisable d’inspiration et de créativité. La pensée en arborescence peut alors être vue comme une bête sauvage que l’on doit apprivoiser pour mieux apprécier sa force et sa beauté. Voici donc quelques pistes pour vous aider à mieux connaître et canaliser ce mental foisonnant et enfin arrêter de trop penser.
Au programme de cet article :
Dépassé par vos pensées, envahi par les idées les plus improbables nuit et jour, votre cerveau ne connaît pas de répit. Vous vous demandez alors sans cesse “pourquoi je réfléchis trop ?”. Voici l’origine et l’explication à ces ruminations incessantes.
La pensée arborescente ou encore pensée globale est une pensée abondante qui semble fuser dans tous les sens. Dès qu’une idée traverse votre esprit, elle en génère des centaines d’autres, qui à leur tour vont engendrer des sous-idées.
La pensée va ainsi se multiplier à l’infini dans des directions différentes, s’éloignant parfois assez rapidement du sujet initial dont elle est issue. Pour illustrer la définition d’une pensée en arborescence, imaginez-vous … un arbre (trop facile, c’était déjà dans le nom).
D’un point de vue neuroscientifique, la pensée en arborescence n’existe pas. En tout cas, aucune étude n’est jusqu’à présent venue démontrer l’existence de plusieurs modes de pensée dans l’espèce humaine. Ce que l’on appelle communément pensée arborescente serait en fait un terme dérivé d’une explication plus complexe sur fonctionnement du cerveau humain.
Les scientifiques privilégient d’ailleurs le terme de pensée divergente. Cette dernière, fonctionnant par assemblage d’images, est ingénieuse et permet ainsi de trouver une multitude de solutions créatives à un problème donné. En revanche, ce type de raisonnement n’est pas un mode de pensée à part entière.
Il n’est qu’une variante du processus normal de réflexion, commun à tous les humains. C’est donc un fait, nous raisonnons absolument tous par association de concepts. Mais alors, comment expliquer l’hyperactivité de certains cerveaux si indisciplinés ?
Il existe tout de même une explication physiologique à toutes ces pensées envahissantes. En effet, les personnes qui se sentent dépassées par leur mental, connaissent une hyper activation cérébrale. L’information transmise entre les neurones est ainsi accélérée, ce qui provoque une impression d’explosion d’idées et de multiplication de pistes réflexives.
Si vos pensées fusent, c’est parce que toutes les zones cérébrales sont activées au même temps pour traiter l’information reçue. Vous pouvez ainsi avoir du mal à focaliser votre attention sur un problème donné et cherchez à le résoudre dans sa globalité. Ce phénomène entraîne ce qu’on appelle l’inhibition latente.
Les cerveaux foisonnants captent donc toutes les informations qui leur parviennent sans hiérarchisation. Ce procédé peut alors avantager les penseurs arborescents dans l’exercice de création, en leur offrant ainsi plus de pistes à explorer. Mais il peut également leur apporter un lot conséquent d’inconvénients. Face à toute l’information qui lui parvient, le cerveau s’embrouille et peine à trouver une voie à suivre. Il éclate en mille morceaux. Il s’éparpille.
Complexe et débordante, la pensée arborescente, reste minoritaire dans les sociétés humaines. Toutefois, elle regroupe un certain nombre de caractéristiques communes.
Vous reconnaissez vous dans ces différentes situations ?
Évidemment, ces traits ne sont pas exhaustifs et leur intensité est propre à chacun. Toutefois, on les retrouve souvent chez les personnes qui présentent une pensée en arborescence.
Ce phénomène de rumination mentale va généralement de pair avec l’hypersensibilité. Le moindre détail attire votre attention et vous semble démesuré. Une lumière trop forte dans un supermarché, un brouhaha oppressant dans un bar, une horloge et son tic-tac incessant peuvent vite vous rappeler vos pires cauchemars.
Vos sens sont toujours en alerte et vous êtes hautement sensible au moindre stimulus. De ce fait, les hypersensibles sont plus vulnérables face au monde extérieur car ils perçoivent plus d’informations que les autres et de manière bien plus intense.
Mais pourquoi une telle différence d’interprétation ? Toujours la faute à cette fameuse inhibition latente. En effet, la majorité des personnes analyse uniquement l’information qui est indispensable dans l’instant présent. Leur cerveau ne délivre pas tous les détails car certains d’entre eux sont jugés inutiles. Tout comme vous, il entend le brouhaha dans le bar mais n’est pas dérangé par celui-ci et en fait donc abstraction.
Le vôtre en revanche, perçoit tout, ressent tout, entend tout et vous livre toutes les informations de la même manière et au même temps. C’est épuisant ! Cette hyperesthésie entraîne d’ailleurs un état d’hypersensibilité émotionnelle élevé. Toutes vos sensations sont ainsi décuplées. Vous percevez ce que d’autres ne voient pas et sentez ce que la plupart des gens ne peut sentir. Vous avez donc une sorte de super pouvoir, bien trop énergivore.
On attribue souvent la pensée en arborescence aux personnes surdouées. Il est vrai qu’une très grande majorité de « zèbres », présente les caractéristiques classiques des cerveaux survoltés. Si bien, qu’on vous parle très rapidement de surdouance lorsque vous évoquez le labyrinthe mentale dans lequel vous vivez au quotidien.
Mais trop penser et réfléchir à outrance n’est pas l’apanage des hauts potentiels. Il peut concerner tous les QI et tous les types de personnalité. En revanche, que vous soyez haut potentiel ou non, ces millions de voix qui habitent votre tête peuvent entraîner des réactions plus ou moins inconfortables.
Vivre avec un cerveau bavard au quotidien n’est pas une mince affaire. Si l’on ne sait pas comment gérer ses pensées invasives, notre tête peut très vite se transformer en un véritable champ de bataille.
Trop penser, tout analyser, tout sentir et percevoir chaque détail peut vite devenir épuisant. À force de cogiter, votre cerveau est surmené. Ce phénomène de « overthinking » peut très vite vous attirer vers des abysses sans fond. Et vous voilà dans votre lit, à 2 h du matin, en train de repenser à ce que vous auriez dû dire lors de cette dispute de famille en 2003.
Mais certains problèmes actuels de votre vie peuvent eux aussi prendre une ampleur démesurée. À force de les tourner et retourner dans votre tête, ce qui n’était qu’un obstacle lambda peut vite devenir une catastrophe monumentale.
De nature pourtant bien organisée, vous pouvez alors avoir l’impression de crouler sous les responsabilités de votre vie, puisque vous pensez devoir affronter absolument toutes les idées qui traversent votre esprit.
Si trop penser n’est pas une maladie, un cerveau qui ne se repose jamais peut pourtant mener à de nombreuses pathologies mentales et physiques. Au Zimbabwe, certaines tribus ont même un terme pour ce phénomène : le Kufungsisa. Il illustre la rumination excessive de problèmes passés ou actuels. Quel que soit donc la partie du globe sur laquelle vous vous trouvez, les conséquences d’une tête trop pleine sont similaires à tous :
Un cerveau qui surchauffe engendre donc des conséquences malheureuses sur notre corps. Toutefois, il est impossible de nier qu’un mental aussi éveillé peut également être une source riche d’imagination et de créativité. Vos sens en alerte, permettent de percevoir la moindre nuance dans votre environnement et vous font ressentir les choses d’une manière unique.
L’inspiration se trouve partout et engendre des idées originales et riches. Il y a donc du bon dans cette tête qui cogite. Il s’agit même d’une force, à condition de savoir bien gérer ses pensées envahissantes pour en faire des alliées.
Vivre en accord avec son mental plutôt que d’en faire un ennemi un peu lourdeau, voilà l’objectif de toute personne au cerveau survolté. Voici donc quelques astuces pour vous aider à canaliser cette abondance intellectuelle.
Pour tirer profit au mieux de votre intelligence, analysez les moments où vous êtes le plus productif. Si travailler le matin vous stimule, utilisez ces heures et réservez le soir à des activités reposantes. Instaurez cela comme une règle afin de discipliner ce mental comme un enfant pas sage.
Oui, votre cerveau fonctionne à 4 000 à l’heure. Non ce n’est pas une pathologie. C’est simplement ce que vous êtes et ça ne changera pas. N’allez pas contre cette vérité, acceptez là et vous enlèverez un poids de vos épaules. Accueillez également avec bienveillance l’impossibilité d’être sur tous les fronts. Vous n’êtes pas un surhumain.
Ne soyez pas trop exigeant(e) avec vous-même. Vos idées fusent et semblent parfois vous échapper ? Vous tentez alors désespérément de réaliser plusieurs tâches au même temps et de tout analyser à la fois avant qu’une nouvelle fournée puis une autre, encore, ne vienne vous écraser sous une avalanche de pistes à explorer.
Votre to-do list finit ainsi par atteindre des longueurs faramineuses et vous culpabilisez de ne pouvoir tout réaliser. Ralentissez cette machine infernale et acceptez d’en faire moins au cours de votre journée.
Pour calmer ses pensées incessantes, rien de mieux que la méditation. Prenez l’habitude de faire le vide dans votre esprit et de vous concentrer sur votre respiration un quart d’heure par jour (minimum). Cela vous permettra de prendre du recul sur le chaos qui règne dans votre tête et oh magie, ça contribuera à y mettre de l’ordre !
Pour récupérer d’un gros effort, notre corps a besoin de repos. Pour notre esprit, c’est pareil. Il est primordial de s’octroyer des pauses fréquentes et de mettre sur off toutes vos obligations de temps à autre. Ralentir ses pensées, c’est aussi s’autoriser à ne rien faire. D’ailleurs, rien de mieux qu’une balade sans destination précise pour aérer et revigorer son mental. Une sorte de reboot naturel.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager avec votre entourage :) !
Pour aller plus loin : Je pense trop, de Christel PETITCOLLIN
Voir les commentaires
Bonjour à tous les cerveaux aux neurones qui n'arrête pas de CARBURER ,Lol.
La solution radical pour moi à été la méditation de pleine conscience.
Au début ,de la pratique de la méditation de la pleine conscience, n'a pas été évidente pour moi(calmer un cerveau en ébullition est difficile au début) mais avec de la patience et de l'acharnement tout est possible.
Ce qui m'a fait tenir dans ma démarche de la méditation,est une lecture approfondie sur sujet et la persuasion que c'était la seule solution.
Je vous conseils de lire les différents livre DE MONSIEUR ARNAUD DESJARDIN QUI EST LA PREMIÈRE PERSONNE OCCIDENTALE A AVOIR IMPORTER LA MEDITATION EN OCCIDENT.
JE VOUS SOUHAITE A TOUS, LA PAIX DE L'ESPRIT.
TOUT EST POSSIBLES ,LES AMIS.
Coucou, merci pour votre article, pour ma part il m'a aider à m éveiller encore plus. à réapprendre a aimer mon moi intérieur, aimé ma jolie tête, ton article réveil en moi un arbre de vie qui arbore de jolies pensées bienfaitrices.Merci, merci, merci.🥰 Namasté.
Hey, mais c'est super cet article...je connaissais pas le concept mais maintenant je comprends mieux mes insomnies, messages à rallonge qui finissent sur un hors sujet ...je m'arrête là sinon je vais deraper
Ipersensilite je ressens les gens cela m évite de me tromper avant de les fréquenter. J ai analysé le service de qualité d un site philips alors que y connais rien et eu les félicitations. Dito réorganisé le service courrier du siège de la société générale.je n étais pas adapté à l école.
Merci pour cet article. Bien moi j'ai 15 ans je trouve ces pensées vraiment fatiguantes car j'ai essayé toutes les méthodes mais cela ne m'apaise guère surtout la méditation pour moi quand j'essaie de méditer c'est comme si j'appuyais sur le bouton ON de mes pensées et je me demande comment je vais faire pour canaliser ce flot de pensées
Mon QI est de plus de 180. J'ai en effet une chose que j'ai découverte vers mes 7ans. Le fait que tous ce que vous entendez, dites vous allez le ressentir, le voir comme un calque en faible faible oppacité par dessus la réalité. Quand je vois les film montrer ce que je viens d'expliquer c'est assez drôle parce que c'est bien mystique que dans la réalité. Dans mon cas j'ai un élèment d'éclencheur qui boost mes pensées parce que je me sens apaisé... (l'eau chaude). Quand je suis sous ma douche c'est vraiment le moment ou je ne peux pas me contrôler. Je pense à quelque chose et enfaite 100 autres idées arrivent mais 40 minutes viennent de s'écouler au lieu de 5. Et dans ce cas je décris le phénomène la projection commence en étant supperposé à la réalité, peut avoir du son.. mais en fonction de mon attention, et bien elle peut se fusionner à la réalité comme un rêve lucide et la oui on peut partir vraiment loin. ça se passe tous les jours mais je ne l'ai jamais vu comme un fardeau. Le seul moyen qui me permette de revenir à moi c'est sois une erreur, un son que je ne provoque pas ou "A table".
Enfin je ne sais pas si cela est lié à la pensée en arbo mais je crois que oui. J'ai appris par contre que le fait d'être déranger par le moindre son, lumière... en faisant partis, je ne savais pas mais je m'étais posé des question sur pourquoi la personne qui vient de passer derrière la porte ne dérange personne dans la classe? Du coup l'article répond pas mal.
Pour revenir à moi (sorry), On ne parle pas de la musique ici mais si j'entends une mélodie, je peux la raccorder avec des mélodies similaires que je connais. Même moyen que j'utilise pour composer dès la première écoute. Enfin cela doit-être lié à la pensée en arborescense.
Après je ne souhaite pas trop m'aventurer mais je suis le meilleurs joueurs de 2 jeux de l'époque avant l'impact incroyable de Youtube. Nova 3 (dead à cause de la justice mais dans les 10 Millions de joueurs) et MCVS (petite communauté lié à sa difficulté mais bcp s'y sont aventurer sans rester).
Bref, ce que je veux dires c'est que le MVP sur N.O.V.A.3 à 15ans c'est parce que comme dis l'article je réfléchis toujours même pour du FPS. Je peux jouer 1 heure à Hearthstone puis pendant 1 semaine analyser toutes les cartes, dresser une stratégie et merde Rang 2 en début et mois suivant deck non jouer en tier list et après go away vu que le jeu n'est pas challengeant.
Pour revenir à Nova j'explique le titre par l'analyse du jeu et établissement de la meilleur strat possible mais aussi parce que je sais à l'avance ou la personne sera. Et ce fait je le test régulièrement sur des gens dans la rue et vraiment je sais ou ils vont aller sans eux-même le savoir et c'est navrant aucun réflexe, tous sur leur portables. J'ai fais le test, bam je me comporte comme eux, avachi sur un portable. Bah non je peux toujours faire la même chose, je ne comprends vraiment pas leur comportement de mouton.
J'ai écris ce commentaire pour vous montrer que quelqu'un ayant la pensée arborescence va vraiment dans tous les sens surtout sur un sujet le concernant. Je ne vous remet pas en question pour autant. Le seul moment ou j'aimerai être normal et encore ce n'est pas vrais, c'est quand il faut dormir et que vous avez outres vos pensées des musiques que vous créer ou entendez dans votre tête sans aucune fin. Et aussi j'ai un début d'oreille absolue, je l'ai si je me concentre sans avoir fait de solfège pour autant mais pour dires que c'est vraiment horrible. Je plein ceux qui la développeront sans pouvoir la contrôler.
C'est arriver lors d'un opéra, j'entendais des sol,... et pas la ptn de voix de la femme. Et la j'ai mis bcp de temps avant de me calmer et je suis bien content de ne pas la développer au point quelle soit majoritairement présente. J'ai aussi l'oreille musicale... Bref, je ne sais pas pk je dis cela. Globalement vous avez un début de profile me représentant mais bcp manque à l'appel qui pourrait énerver certains ^^. 180 certains (désolé du jeu de mot de début et de fin)
Bonjour, ma devise, "ne pas remettre à demain ce qui peut être fait aujourd'hui..."ou encore"ce qui est fait n est plus à faire" et bien d autres encore...c est confortable pour le quotidien, les choses sont toujours faites à temps... mais à quel prix ?....on porte tout, on culpabilise....il faut une solution et déjà mettre un nom sur ce que je ressens est un premier pas.Merci.
Je me retrouve dans cette article. Merci beaucoup.
C'est pas facile de trouver un travail qui nous convient. Pour mon cas travailler dans le domaine de l'IT est une souffrance.
Comment vous arrivez à gérer votre vie professionnelle ?
Qu'il est bon de mettre enfin des MOTS sur les MAUX!
Je me reconnais largement dans la description qui est faite de la pensée en arborescence.
Merci pour cet article très instructif.
Un énorme merci pour c'est conseils si précieux que je fais depuis quelques années oui je me sentais anormale me rejeté moi même et me disant pourquoi je ne suis pas comme les autres pourquoi ont ne me comprend pas pourquoi je fini toujours par lassé les autres qui disent que je dit n'importe quoi car mon raisonnement été passé beaucoup plus loin j'étais dans une profonde dépression depuis mon plus jeune âge depuis mais 3 ans en vérité jusqu'au jour que j'ai découvert par pur hasard que j'ai un qi de 174 artistique et passer 187 intellectuellement mais la vérité être surdoué n'est pas un bon mot la surdouance c'est qu'une chose ou une multitude de choses qui fait que vous savez une multitude d'informations qu'il faudrait des études pour savoir tout ça sauf que vous le savez c'est tout c'est dur d'expliquer c'est ça un surdoué
Je serai curieux de parler si votre intelligence est réel. Je suis plus de 180IQ aussi mais inconnu du bataillon. Je laisse des traces sur un chiffon. Qui cherches de nombreux companions. Enfin admettons que nous parlions sans ce chiffoner, feriez vous cela par intérêt ou vous m'endormirez comme vos autres admirateurs?
Merci beaucoup pour cet article et tout vos commentaires, car clairement là en ce moment je suis carrément dans une grosse dépression et pensais que je devenais complètement folle. J’hésitais même à aller me faire interner en psychiatrie. Tellement je suis à bout de force. Mes enfants subissent ça et c’est devenu un calvaire à vivre au quotidien pour eux comme pour moi. Enfin ça me rassure que je ne suis pas folle.
C’est vraiment très épuisant, si j’arrIve à dormir 3ou4 heures par nuit je suis heureuse. Donc merci beaucoup pour tout et je vais piocher quelques petites idées pour essayer de me sentir mieux et en accord avec moi-même.
Merci encore