Le Perfectionnisme : Comment s’en libérer ?

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“Le progrès est plus important que la perfection.” – Simon Sinek

Êtes-vous un(e) perfectionniste ? Cherchez-vous à parvenir à un résultat parfait dans votre travail ? Ressentez-vous le besoin de perfectionner chaque chose que vous faites, même au détriment de votre santé ou de votre bien-être ?

Un perfectionniste est une personne qui refuse d’accepter toute norme inférieure à la perfection. En psychologie, le perfectionnisme est un trait de personnalité qui se caractérise par “le fait qu’une personne s’efforce d’être irréprochable et se fixe des standards de qualité excessivement élevés, accompagné par une auto-critique permanente et draconienne, tout en s’inquiétant du jugement des autres.”

Pour un(e) perfectionniste, ce qui est moins que parfait est inacceptable. D’après les chercheurs Hewitt & Flett (1991) il existe plusieurs formes de perfectionnisme :

  • Le perfectionnisme orienté vers soi : C’est le cas des personnes qui ont des attentes et des standards très élevés pour eux-mêmes.
  • Le perfectionnisme orienté vers les autres : C’est le cas des personnes qui ont des attentes et des standards très élevés pour les autres, auxquels ils mettent la pression.
  • Le perfectionnisme socialement imposé : C’est le cas des personnes qui pensent que les autres attendent d’eux qu’ils soient parfaits, et se sentent obligés de répondre à ces attentes.

Êtes-vous un(e) perfectionniste ?

Pour vous aider à le savoir, voici 11 signes les plus fréquemment repérés chez les perfectionnistes :

  1. Vous ne laissez aucune place à l’erreur. Dès que vous remarquez une erreur, vous vous sentez obligé(e) de la corriger immédiatement.
  2. Vous avez une façon très précise de faire les choses. Très souvent, les gens ne comprennent pas pourquoi vous êtes si à cheval sur votre façon de faire. Tant que quelque chose n’est pas à sa place ou conforme à votre approche, ce ne sera pas acceptable pour vous. C’est pourquoi il vous est très difficile de trouver les bonnes personnes avec qui travailler ; tout comme les autres ont également du mal à travailler avec vous.
  3. Vous avez une approche tout ou rien. Soit vous faites tout bien comme il faut, soit vous ne faites rien du tout. Il n’y a pas d’entre deux.
  4. Seul le résultat final compte. Vous ne vous intéressez pas au processus, ni à ce que cela vous coûte d’atteindre votre but. Vous voulez uniquement vous assurer que le résultat désiré soit atteint, sans quoi vous vous sentez frustré(e), désemparé(e).
  5. Vous êtes extrêmement dur(e) envers vous-même. Dès que quelque chose ne va pas, vous vous blâmez instantanément. Peu importe que cela ne soit pas de votre faute ou si ce n’est qu’un détail, vous ressassez votre erreur durant de très longues périodes.
  6. Vous êtes déprimé(e) lorsque vous n’atteignez pas vos buts. Vous repensez souvent à vos objectifs qui n’ont pas donné les résultats escomptés. Vous n’arrêtez pas de vous demander : “Et si j’avais fait X ou Y ?”. Plus grave encore, vous pensez que tout doit être de votre faute si vous n’atteignez pas cet idéal que vous vous êtes fixé.
  7. Vous avez des standards extrêmement élevés. Quoi que vous prévoyiez de faire, vous placez la barre très haute. Parfois, les cibles que vous cherchez à atteindre vous stressent continuellement. Vous risquez même le burn-out juste pour les atteindre. A un moment donné, ces standards si élevés vous empêchent même d’atteindre vos objectifs, par crainte de ne pas pouvoir les réaliser comme il le faut.
  8. Un succès n’est jamais assez grand. Quoi que vous fassiez, il y a toujours d’autres sommets à atteindre. Si vous réussissez X, vous voulez 2X. Même si vous atteignez 2X, vous voulez 5X. Au-delà de cette quête d’amélioration continue, vous n’êtes pas heureux si vous ne cherchez pas à atteindre de plus grands buts. Vous vous contentez rarement du statu quo et vous continuez à vouloir toujours plus et mieux.
  9. Vous procrastinez juste pour faire quelque chose “au bon moment”. Vous êtes constamment dans l’attente de ce “bon moment” pour travailler sur vos objectifs. Vous ne voulez commencer que lorsque vous êtes “prêt(e)” à donner le meilleur de vous-même. Toutefois, il arrive que ce moment n’arrive jamais. Ainsi, vous êtes perpétuellement dans l’attente de réaliser cette chose en question.
  10. Vous remarquez constamment des erreurs que les autres ne semblent pas voir. Bien que cela veut simplement dire que vous avez le soucis du détail, les perfectionnistes arrivent à repérer l’aiguille dans la botte de foin à trois kilomètres de là. Parfois ces erreurs sont réelles. D’autres fois, elles sont simplement imaginaires.
  11. Vous passez un temps incalculable à perfectionner quelque chose. La perfection est le but final. Il n’est pas rare que vous sacrifiez votre sommeil, votre temps libre, votre bien-être, juste pour hisser la qualité de votre travail au sommet. Pour vous, tout cela fait partie du but à atteindre.

Ces signes vous parlent ? Parmi ces 11 traits ci-dessus, combien d’entre eux s’appliquent chez vous ?

Pour ma part, j’ai parfois cédé aux sirènes du perfectionnisme. De penser que ce que je faisais n’était jamais assez bien. Comme par exemple les articles de ce blog. Je relis souvent mes anciens articles que je remanie, corrige ou augmente constamment. Je passe un temps démesuré à chercher la bonne image pour illustrer chacun des articles, ou trouver la tournure de phrase parfaite pour expliquer un point particulier.

Au départ, je pensais que c’était plutôt une qualité. Après tout, si le résultat final est parfait, cela ne pouvait être que bénéfique pour moi et les autres. Sauf qu’être perfectionniste, cela prend du temps. C’est même un travail à plein temps. Et pendant que je rédige un article durant des semaines, d’autres font presque aussi bien en trois fois moins de temps. Alors vaut-il mieux rédiger 3 articles excellents ou 1 article parfait ?

Vu comme cela, la réponse me paraît évidente, car la règle du 80/20 s’applique aussi. D’un point de vue productivité, il vaut mieux effectivement se concentrer sur les 80% et délaisser les 20% restants qui sont au mieux des détails, au pire superflus.

Le cercle vicieux du perfectionnisme

En apparence, être perfectionniste semble parfait. Non seulement vous avez l’œil pour les détails, mais vous êtes toujours prêt(e) à vous dépasser pour atteindre le prochain grand objectif, celui que personne n’a encore atteint. Vous dépassez toujours les attentes des autres avec le travail que vous fournissez, et la qualité de celui-ci est inégalée.

Pourtant, être perfectionniste a ses inconvénients. Ces inconvénients ne sont pas apparents tant que vous n’avez pas pris suffisamment de recul pour y réfléchir. Vous devez comprendre comment le perfectionnisme vous a servi, mais également comment il vous a desservi sur d’autres points.

Voici 6 principaux aspects négatifs du perfectionnisme :

N°1 : La Procrastination

Bien que celui puisse sembler ironique, la procrastination est un problème récurrent chez les perfectionnistes. Pourquoi ? Tout d’abord parce qu’un perfectionniste a tendance à être obsédé par sa vision du travail bien fait. Ainsi, lorsqu’il est temps de se mettre au travail, ils deviennent extrêmement soucieux des détails et chaque chose à faire revêt pour eux la même importance.

Chaque problème les accable, et ils doivent prendre le temps de repasser sur les mêmes tâches d’innombrables fois. Avec le temps, cette nécessité devient trop lourde et trop complexe, ce qui conduit par la suite à la procrastination.

La procrastination consiste à remettre à plus tard une tâche pour ressentir un soulagement immédiat. En réalité, ce comportement relègue votre activité à faire en arrière-plan, qui bourdonne constamment pour rappeler sa présence.

Deuxièmement, les perfectionnistes veulent prendre le temps de commencer leur travail dans les meilleures conditions. Ce qui implique déjà d’avoir assez de temps, puis de préparer leurs outils de travail, d’avoir préalablement étudié leur plan d’action, et enfin ils sont prêts à se lancer.

Tant que tout n’est pas en place, ils ne se sentent pas prêts à commencer. Ils remettent alors les choses à plus tard, juste pour attendre ce moment “parfait” pour faire les choses de manière “parfaite”.

Bien entendu, les perfectionnistes ne trompent qu’eux-mêmes. Tout simplement parce que si vous remettez quelque chose à plus tard au nom du perfectionnisme, alors vous n’accomplissez rien. C’est même pire que d’avoir essayé sans succès, au moins vous auriez obtenu quelque chose à améliorer par la suite.

Le perfectionnisme qui conduit à la procrastination devient alors un piège confortable, où l’on repousse inlassablement ses objectifs au nom de la “perfection”.

N°2 : Une vision déformée de la réalité

Être perfectionniste signifie avoir le pouvoir de repérer des sons, des images, des mots, comportements et émotions avec plus de finesse qu’une personne normale. Ce pouvoir est très utile, mais est aussi à double-tranchant.

Grâce à lui il nous est possible de repérer les erreurs et lacunes très facilement, puisqu’elles nous apparaissent comme le nez au milieu de la figure, mais en même temps vous ne savez pas où vous arrêter. C’est d’ailleurs ce qui est fou lorsque nous sommes perfectionniste, c’est que nous ne savons jamais où nous arrêter.

Nous ne savons pas quand il faut s’arrêter de peaufiner, d’améliorer et surtout de terminer un projet ou une tâche. Il n’y a pas de stop, ni de limites.

Pourquoi ? Parce qu’en tant que perfectionniste, vous avez une idée très précise d’à quoi doit ressembler chaque partie de votre travail. Cette vision des choses est basée probablement sur vos innombrables heures à étudier le sujet, à votre expérience et vos standards élevés.

Malgré tout, cette vision peut ne pas correspondre à la réalité. De sorte qu’un(e) perfectionniste peut penser qu’un travail doit satisfaire les critères A, B, C, D et E pour être considéré comme parfait, alors que ce n’est pas le cas.

Peut-être que la qualité de votre travail est basée sur les facteurs A et B, bien plus que les critères C, D et E. Mais en essayant d’améliorer chaque chose à l’extrême, nous pouvons ne pas saisir cette vue d’ensemble.

Ainsi, nous nous épuisons émotionnellement et physiquement, à dépenser un temps infini à polir notre travail pour qu’il colle parfaitement à cette image mentale que nous avons construite. Et tout cela pour quoi au final ? Pour ajouter un détail qui ne sera remarqué par personne d’autre que vous-même.

N°3 : Un profond mal-être

Le perfectionnisme produit des conflits intérieurs constamment. Cela parce que :

  1. Nous nous blâmons pour tous nos échecs ou ce qui ne nous a pas satisfait.
  2. Nous nous blâmons pour ne pas avoir terminé autant de tâches que nous le désirions.

Etant en relation avec beaucoup de perfectionnistes, j’ai pu constater par moi-même à quel point ce trait de personnalité les faisait souffrir. Ils se débattent constamment avec leurs tâches, mais en même temps refusent de demander de l’aide.

Ils cherchent constamment à améliorer la qualité de leur travail, mais aussi procrastinent sur ce qu’ils ont à faire. Ils veulent atteindre la perfection en tout, mais cette quête impossible les rend très malheureux.

Au final, ils bâtissent pour eux-mêmes une forteresse de souffrance et de détresse, dans laquelle ils s’affligent et culpabilisent chaque jour.

Bien entendu, l’intensité des écueils émotionnels que vit un perfectionniste varie d’une personne à l’autre. Certains éprouvent fréquemment des sentiments de frustration, d’autres sont perpétuellement paralysés par le regret de choses qui paraissent anodines.

Le fait est qu’être perfectionniste peut sembler gratifiant, mais ce bagage se traduit également par une souffrance profonde, un poids et une culpabilité énorme sur soi.

Si cette situation n’est pas maîtrisée, alors la dépression peut vite pointer le bout de son nez. Certains peuvent même être cliniquement déprimés. Dans les cas extrêmes, le perfectionnisme à outrance combiné à une faible estime de soi et à un refus de demander de l’aide, peut conduire à un suicide à petit feu (voir le point suivant).

N°4 : Le mépris de leur santé

Beaucoup de perfectionnistes sont obsédés par l’atteinte d’un certain standard, au point où ils n’accordent plus d’importance à leur santé.

Voici d’ailleurs quelques études qui ont montré que les perfectionnistes dégradent leur propre santé :

  • En 2010, une étude menée par l’Université de Coimbra (Portugal) a montré que les perfectionnistes socialement imposés avaient plus de difficultés à s’endormir et à rester endormis que les autres étudiants. L’une des raisons à cela est qu’ils craignent d’échouer et d’être étiquetés comme des ratés. Nous savons d’ailleurs qu’un sommeil insuffisant augmente le risque de diabète, de cancers, de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, voire même d’une survenue précoce de la maladie d’Alzheimer.
  • Une autre étude menée auprès de 383 suédois, a constaté que le perfectionnisme était corrélé avec des troubles du sommeil. Dans une seconde étude incluant 70 patients souffrant d’insomnie persistante dans une clinique du sommeil, on a remarqué que ces patients en question avaient un niveau de perfectionnisme au-delà de la normale. Ainsi, il a été supposé que le perfectionnisme pouvait être un facteur prédisposant à l’insomnie.
  • Dans une étude incluant 100 patients ayant subi une crise cardiaque, il a été constaté que les perfectionnistes guérissaient plus lentement et qu’ils risquaient davantage d’avoir d’autres problèmes cardiaques.
  • En 2007, une recherche de l’Université d’Auckland indique que les perfectionnistes sont plus susceptibles de développer un syndrome du côlon irritable (SCI) après une intoxication alimentaire. Les chercheurs ont suivi près de 620 personnes qui avaient subi un épisode aigu d’intoxication alimentaire et ont constaté que celles qui avaient développé un SCI étaient plus susceptibles d’avoir des tendances perfectionnistes, comme continuer à travailler jusqu’à ce qu’on les force à se reposer.

Cela veut-il dire qu’être perfectionniste prédispose à vivre en mauvaise santé ? Pas nécessairement. Cela signifie juste que les perfectionnistes tendent à reléguer leur santé au second plan dès qu’ils ont le moindre travail à faire en vue, ce qui inévitablement conduit à détériorer leur santé.

Leur préoccupation constante d’atteindre un certain standard sert également de terreau à un certain nombre de troubles comme l’insomnie, les maladies cardiaques et les migraines. D’ailleurs, certains perfectionnistes se tournent vers la consommation compulsive d’alcool ou de nourriture pour calmer leur mal-être. C’est pourquoi, après des années de négligence volontaire, la santé de la plupart des perfectionnistes finit par s’écrouler complètement.

N°5 : Le lâcher-prise est difficile

Les perfectionnistes ont du mal à lâcher prise. Ils n’arrivent pas à relâcher le contrôle sur leur travail, les erreurs qu’ils ont faites et leurs imperfections.

C’est pourquoi si vous êtes un(e) perfectionniste, vous avez probablement vécu ce qui suit :

  • Vous craignez de déléguer, parce que la possibilité que d’autres personnes gâchent votre travail vous inquiète.
  • Vous n’arrivez pas à ne plus penser au travail, car vous avez peur que votre vision idéale disparaisse si vous n’y pensez plus.
  • Même si vous déléguez, vous continuez à vous imaginer le pire dans tout ce qui pourrait se produire. Vous faites du micromanagement, même lorsque tout le monde effectue correctement son travail.
  • Vous passez un temps fou à corriger des erreurs minuscules qui ne feront aucune différence et que personne (mis à part vous) ne remarquera.
  • Vous continuez à ressasser vos “échecs” passés, même si beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

En refusant de lâcher prise, vous portez tout le poids du monde sur vos épaules, et vos responsabilités ne cessent de grandir au fil de votre vie. Finalement, vous vous sentez accablé(e) par chaque petite chose dans votre vie, même si vous n’avez aucune raison de ressentir cela.

N°6 : Des Relations compromises

Enfin et surtout, le perfectionnisme peut compromettre vos relations.

Pourquoi ? Car en tant que perfectionniste, vous priorisez votre travail sur tout le reste, y compris vos relations. Cela signifie que vous passerez moins de temps avec les personnes que vous aimez.

Lorsque vous vivez des moments difficiles, vous préférerez consacrer tout votre temps à perfectionner votre travail et laissez vos relations au placard. Certains perfectionnistes ont du mal à séparer la vie personnelle de la vie professionnelle, et le travail ainsi que les problèmes auxquels ils font face viennent empoisonner leurs relations avec leurs proches. Dès qu’au boulot cela va mal, alors ils rejettent la faute sur leur conjoint(e), leurs enfants ou leurs amis.

Parce que les perfectionnistes vivent à travers leur performance au travail, dès que leur travail n’est pas à la hauteur de leurs attentes, alors leur entourage en pâtit. Ce qui arrive très souvent, puisqu’ils placent la barre à des hauteurs impossibles.

D’autres perfectionnismes imposent même leurs standards de perfection à ceux qu’ils aiment, et attendent que leur conjoint(e) ou membre de leur famille adhèrent à leur conception du travail. Ainsi, une mère pourrait s’attendre à ce que son enfant n’ait que des 20 dans toutes les matières tout le temps, ou bien un mari / une femme pourrait blâmer l’autre de ne pas avoir rangé la vaisselle de la manière qu’il ou elle voulait.

Bien sûr, une telle pression exercée sur les autres ne peut que détruire les relations, même intimes. En fin de compte, le perfectionnisme ne fait pas que vous vider de vos forces, mais il absorbe aussi vos propres relations et repousse les êtres qui vous sont chers.


La bonne manière d’aborder le perfectionnisme ?

Pourtant, malgré tous ces inconvénients, il est possible de faire du perfectionnisme une force sans que cela ne compromette votre santé ou votre vie en général. Pour cela, je vous propose de lire ces 8 conseils qui vous aideront à retrouver une vie harmonieuse et équilibrée.

1. Soyez un(e) perfectionniste équilibré(e), et non pas névrosé(e)

Le perfectionnisme peut être un trait de caractère tout à fait sain. Les problèmes n’apparaissent que lorsque nous le vivons à l’extrême.

La grande majorité des problèmes exposés parmi les 6 aspects négatifs du perfectionnisme, sont en réalité des formes extrêmes et toxiques du perfectionnisme. Les perfectionnistes qui agissent ainsi sont névrosés et laissent leurs réalisations définir ce qu’ils sont. Ils ressentent souvent un profond mal-être face à leurs buts et l’avenir leur paraît assez morose.

Ils visent toujours plus haut, au détriment de tout, que cela soit leurs relations ou leur santé personnelle. Malheureusement, cette forme de perfectionnisme est glorifiée dans les médias, où l’accent est mis sur le résultat final et non les sacrifices qui ont conduit à l’élaboration d’une certaine innovation, ou l’atteinte d’un exploit.

D’un autre côté, il y a le perfectionnisme sain. Celui-ci permet de rester motivé tout en cherchant constamment à s’améliorer. Il ne se concentre pas sur les échecs, mais permet de rester focalisé sur le but final.

En découvrant la différence entre ces deux formes de perfectionnisme, la forme saine et la forme névrosée, vous pourrez reconnaître les moments où vous glissez dans le côté obscur du perfectionnisme et modérer votre comportement.

Pour cela, voici une liste de comportements distincts entre un perfectionnisme sain et un perfectionnisme névrosé, répartis en 7 catégories (cliquez sur l’image ci-dessous pour l’agrandir) :

Utilisez ce tableau comme mémo et imprimez-le si besoin. Cela vous aidera à calmer vos pulsions perfectionnistes. Utilisez les comportements du “Perfectionniste sain” comme référence. Avec de l’entraînement, vous réussirez à modérer vos comportements et équilibrer votre vie !

2. Arrêtez de penser en mode “tout-ou-rien”

La mentalité du “tout-ou-rien” est un gros problème chez les perfectionnistes. Les perfectionnistes ont une vision très binaire de la vie. Pour eux, c’est soit “Blanc” ou “Noir”, “Tout” ou “Rien”, “Succès” ou “Échec”, “Tout terminer” ou “Ne rien commencer”.

Pourtant, une telle pensée est autodestructrice ou au mieux, irréelle. Dans le monde réel, personne n’atteint le succès sans heurt ni échec. Aucun athlète ne gagne une compétition sans se donner du mal à s’entraîner. Aucun entrepreneur ne réussit sans avoir d’abord échoué d’une manière ou d’une autre.

Et personne n’a produit de grandes réalisations sans s’être débattu avec ses outils, et sans avoir produit des brouillons infâmes en cours de route. En réalité, tout suit une progression, le tout-ou-rien n’existe pas.

Dans la Silicon Valley se trouvent des milliers d’entreprises incluant les grandes multinationales comme Facebook, Apple et Google qui encouragent l’échec. D’innombrables entrepreneurs à succès partagent les histoires de leurs échecs. Il existe même une conférence annuelle appelée “FailCon” qui encourage les personnes à accepter leurs échecs.

Cela parce qu’ils considèrent l’échec comme faisant partie du succès, et en échouant rapidement, vous apprenez rapidement ce qui fonctionne / ce qui ne fonctionne pas et grandissez par la suite.

Par conséquent, débarrassez-vous de cet état d’esprit du tout-ou-rien. Quand vous pensez en tout-ou-rien, ce que vous obtenez c’est plutôt rien-ou-rien. Permettez-vous de faire les choses de manière incomplète, imparfaite et imprécise. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez progresser dans la réalisation de votre objectif. Attelez-vous à noter vos progrès à chaque étape, et utilisez sans compter l’expérimentation et l’échec, car c’est le moyen le plus sûr de garantir votre futur succès.

3. Utilisez le Principe de Pareto

L’esprit du perfectionniste est un labyrinthe complexe. Il est capable d’absorber de larges quantités d’informations, d’analyser des détails, et d’établir des procédures élaborées pour chaque tâche.

En même temps, vous devez faire attention à ne pas tomber dans le cercle vicieux du perfectionnisme, c’est-à-dire la capacité à vous noyer dans d’innombrables informations et paramètres. Parce qu’un perfectionniste est soucieux du détail et capable d’emmagasiner des montagnes d’informations, cela l’empêche souvent de passer à l’action.

Pour eux, tout est important et tout doit être fait. Au final, ils finissent par être submergés par l’ampleur de ce qu’il y a à accomplir. Certains perfectionnistes tergiversent, d’autres restent bloqués dans la paralysie analytique. Certains abandonnent, tandis que d’autres passent un temps fou juste pour accomplir les tâches les plus basiques.

Avez-vous aussi tendance à vous placer la barre extrêmement haute à chaque tâche que vous réalisez ? Malheureusement, ce niveau de qualité attendu vous met souvent des bâtons dans les roues, au point où cela vous empêche de passer à autre chose. Si c’est le cas, voici quelques questions pour vous :

  1. Qu’essayez-vous d’accomplir ?
  2. Qui sont les personnes qui ont réussi à atteindre cet objectif, ou qui tendent à le réaliser excellemment bien aujourd’hui ? Qu’ont-ils fait pour réussir ?
  3. En tenant compte de vos réponses à la question 2, par quels détails êtes-vous obsédés… Sont-ils essentiels au succès de votre objectif ? Si ce n’est pas le cas, est-il temps de les mettre de côté (ou de réduire votre investissement dessus) ?

Concentrez-vous sur la loi 80/20 et identifiez les quelques facteurs qui vous aident le plus à progresser vers votre objectif. Prenez garde à la loi des rendements décroissants, qui se produit lorsque vous essayez de perfectionner chaque détail, surtout ceux qui n’ont aucune influence sur ce que vous cherchez à accomplir.

4. Apprenez à vous respecter et à vous aimer

Il est facile de s’autocritiquer et de se négliger lorsque nous vivons des moments difficiles. Tout comme il est facile de se blâmer lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu. Rien n’est plus simple que de sacrifier son bien-être parce qu’on apprécie son travail, ou bien de s’en vouloir pour des erreurs commises par les autres.

Cependant, cela ne se produit que parce que vous ne vous estimez pas à votre juste valeur. Par exemple, en pensant ou vous disant “Je me déteste” ou “Je suis nul/nulle” lorsque vous n’arrivez pas à faire ce qu’il faut. En faisant cela, vous laissez vos objectifs et les problèmes des autres prendre le pas sur votre identité et votre amour-propre.

Vous sacrifiez votre propre sommeil et repos pour terminer votre travail et respecter les délais prévus. Tout simplement parce que vous n’accordez pas beaucoup d’importance à votre santé, comparé à votre mission du moment.

Cela voudrait-il dire qu’il faudrait ignorer les besoins de tout le monde et ne penser qu’à soi ? Non, bien sûr que non. Ce que je veux dire, c’est que nous devons apprendre à nous respecter nous-mêmes et à respecter nos besoins, tout en accordant de la valeur à ceux des autres.

Nous devons réapprendre à nous aimer nous-mêmes et à aimer nos défauts, tout comme nous aimons les autres sans condition. Et nous devons certainement continuer à nous consacrer à notre métier, mais sans compromettre notre bien-être.

Voici donc quelques conseils pour équilibrer cela :

  1. Déjouez vos pensées négatives. La prochaine fois que vous vous réprimandez pour quelque chose, dites-vous une phrase positive. Par exemple, au lieu de vous dire “Je me déteste”, dites “Je m’apprécie”. Au lieu de dire “Je suis nul/nulle”, dites-vous “Je fais de mon mieux”. Au lieu de “Je ne suis pas assez doué(e)”, “Je développe mes talents et je m’améliore à chaque seconde”. Vous pouvez également piocher des phrases d’autosuggestion si besoin.
  2. Cessez de vous en vouloir. Je sais qu’il est facile de vous blâmer lorsque tout ne va pas comme vous le voulez. Mais reconnaissez que vous avez fait de votre mieux. Vous avez fait ce que vous pouviez selon les circonstances du moment. Plutôt que de vous en vouloir, reconnaissez le mérite de ce que vous avez fait. Aimez-vous et appréciez-vous.
  3. Pensez à trois choses que vous faites bien. Les perfectionnistes névrosés tendent à se concentrer sur leurs lacunes et ce qu’ils n’arrivent pas à faire correctement. Renversez la tendance en vous concentrant sur ce que vous faites bien. Quelles sont les trois choses que vous avez bien faites, dans cet objectif ou dans votre vie ? Concentrez-vous sur cette question chaque fois que vous vous autocritiquez. Lorsque vous le ferez souvent, vous commencerez à reconnaître vos propres forces naturellement.
  4. Faites de votre santé une priorité. Personne ne peut vous empêcher de vous sacrifier au nom du travail, mais demandez-vous si c’est ce que vous voulez pour les 20-30-40 prochaines années. Notre santé est le résultat de l’attention que nous avons accordée à notre corps tout au long de notre vie, et non de ce que vous avez fait le mois dernier. Cela signifie aussi que manquer constamment de repos et une mauvaise hygiène de vie mettra votre santé en péril d’ici les 10 à 20 prochaines années. Est-ce réellement ce que vous voulez ? Et si vous commenciez plutôt à prendre soin de vous dès maintenant ?

5. Utilisez vos idéaux comme guides, pas comme absolus

Les perfectionnistes sont très attachés à leurs objectifs. S’ils n’atteignent pas une certaine cible ? Cela veut dire qu’ils ont échoué, pensent-ils. S’ils n’accomplissent pas un certain but dans un temps donné ? Cela veut dire qu’ils sont bons à rien, croient-ils.

Ils utilisent leurs objectifs comme mesure de leur valeur propre, et s’ils ne réussissent pas à obtenir le résultat escompté alors ils pensent ne rien valoir. Cela conduit certains à penser que leurs objectifs ne sont pas adaptés pour eux et ils les abandonnent complètement, d’autres tombent dans la dépression.

Mais est-ce vrai pour autant ? Si vous n’arrivez pas à atteindre vos objectifs (d’une façon qui vous convient), êtes-vous vraiment nul/nulle ou bon à rien ? Non, bien sûr que non. Ce n’est pas parce que vous n’atteignez pas vos objectifs dans un laps de temps donné que vous avez échoué, cela signifie juste que vous n’avez pas atteint vos objectifs dans ce temps imparti.

Peut-être que des situations ou événements vous ont empêché de le faire. Peut-être que votre approche était inadéquate. Peut-être que l’objectif que vous visiez n’était pas adapté et que vous devez vous fixer un objectif plus raisonnable.

Comprenez juste que vos objectifs sont des guides et non des absolus. Un “guide” signifie que votre objectif vous pousse à avancer sur la voie de l’amélioration. “Pas un absolu” signifie que votre objectif n’est pas une haie infranchissable, et ne pas la surmonter ne veut pas dire que vous êtes une personne défectueuse ou incompétente (ce qui est absurde soit dit en passant).

Vous êtes bien plus que vos objectifs et vos réalisations. Vous êtes une fleur qui n’a découvert qu’une seule de ses pétales. Cela veut dire que vous devez continuer à vous fixer de grands objectifs. Repensez à vos rêves, à ces choses que vous aimeriez accomplir et laissez-les vous guider. Que vous ayez atteint un objectif particulier n’est pas plus important que le simple fait de progresser vers lui.

Rappelez-vous que notre véritable but dans la vie est de croître (dans toutes nos facettes) et à devenir la meilleure version de nous-mêmes. Vos objectifs ne sont que des guides pour vous aider à avancer vers cela.

6. Appréciez vos relations avec les autres

Il est important de passer du temps à faire avancer votre carrière ou vos projets, mais la vie ne tourne pas uniquement autour du travail. Vous avez une famille. Vous avez des relations. Vous avez des personnes que vous aimez. Et pour certains, votre motivation (ou une partie d’elle) à bien faire au travail est motivée par vos proches.

Bronnie Ware, une infirmière en soins palliatifs, a expliqué dans son livre “Les 5 regrets des personnes en fin de vie“, que l’un des 5 plus grands regrets des mourants était “d’avoir trop travaillé et pas assez vécu“. C’est un regret partagé par la majorité les hommes qu’elle a soigné (c’était bien avant que les femmes ne commencent elles aussi à gagner de l’argent).

Prévoyez du temps pour vos relations. Réservez du temps pour vos proches chaque jour. 30 minutes, une heure, deux heures. Tout le temps que vous pouvez leur allouer pour le moment. Montrez-leur de l’attention et de l’intérêt. Embrassez-les chaque fois que vous les voyez.

Demandez-leur ce qu’ils font et s’ils ont des sujets à partager avec vous. Et très important, n’oubliez pas de les traiter en tant qu’individus, sans préjugés ni attentes qui pourraient émerger d’un esprit perfectionniste.

7. Célébrez tous vos progrès, toutes les victoires et les échecs

Je remarque que les perfectionnistes tendent à se concentrer sur leurs lacunes, tout en ayant des attentes très sévères vis-à-vis d’eux-mêmes. Ils ne se reposent jamais tant qu’ils n’ont pas terminé ce qu’ils ont commencé. Ils sont rarement satisfaits de ce qu’ils font.

Ils sont toujours à la recherche d’erreurs, de problèmes à corriger. Et ils ne célèbrent pas grand-chose, même lorsqu’ils ont fait du bon travail. Au contraire, ils prennent cela pour acquis.

John Lennon des Beatles, l’un des groupes de rock les plus célèbres au monde, a mentionné dans une interview qu’il était “insatisfait par tous les disques que les Beatles ont produit”. Il ajoutait “Il n’y en a pas un seul que je ne referais pas, y compris tous mes albums individuels”. Michael Jackson a également dit un jour : “Je ne suis jamais content de rien, je suis perfectionniste, ça fait partie de qui je suis.”

Je suppose qu’il est possible de vivre ainsi, d’être constamment insatisfait de son travail et malheureux. Cela vous aide à améliorer toujours plus la qualité de votre travail et à combler vos lacunes. Cela dit, il existe une autre façon de faire.

Par exemple, de célébrer tout ce que vous avez fait, y compris vos progrès, victoires, erreurs ou échecs. Oui vous avez bien lu, vos erreurs et échecs aussi. Cela signifie que si vous n’avez “seulement” progressé que d’1% dans votre tâche, vous devez vous féliciter.

Si vous avez fait une erreur, alors reconnaissez-la puis corrigez-la en conséquence. Soyez reconnaissant(e) pour cette opportunité d’apprendre et de vous améliorer. Et bien entendu, célébrez vos victoires et félicitez-vous pour votre travail bien fait.

Ce qui est intéressant, c’est que vous remarquerez qu’en faisant cela vous ne deviendrez pas plus laxiste au travail. Au contraire, cela vous encouragera à faire mieux. En reconnaissant vos forces et vos capacités, vous pourrez mieux les exploiter. Cela rend aussi la vie plus agréable et joyeuse.

Au lieu de vous concentrer sur ce qui vous manque, vous pouvez maintenant reconnaître ce que vous avez aussi. Et une telle mentalité d’abondance, contribuera grandement à construire un état de bien-être, d’amour de soi et de paix intérieure.

8. Déléguez aux autres et lâchez prise

Et pour finir, apprenez à déléguer et à lâcher prise.

En tant que perfectionniste, vous trouvez peut-être qu’il est difficile de travailler avec les gens. En ayant le pouvoir du perfectionnisme sous la main, vous pensez qu’il est plus facile et plus rapide de tout faire par vous-même, plutôt que de compter sur quelqu’un d’autre.

De plus, vous êtes en mesure de tout faire exactement comme vous l’imaginez, au lieu d’avoir à vous fier aux instructions que vous transmettrez aux autres, et à devoir faire face à leurs erreurs et aux problèmes de communication entre vous.

Malgré tout, j’ai découvert qu’il était impossible de tout faire seul, surtout si vous souhaitez augmenter votre niveau de productivité et maintenir la même qualité de travail. Et d’autant plus, si vous voulez exceller au travail sans négliger votre santé ou vos relations.

Vous pouvez sinon tout gérer par vous-même et travailler jusqu’à votre mort, sans avoir de temps ni pour vous ni pour les autres. Mais est-ce réellement ce que vous voulez ?

Vous n’avez pas à tout faire seul(e). Trouvez les bonnes personnes qui vous comprennent, formez-les et répétez l’expérience au fur et à mesure que vous progressez. Bien qu’il soit difficile au départ de trouver les bonnes personnes pour vous aider, cela ne veut pas dire que vous devez abandonner la recherche.

Il y a des personnes tout aussi douées que vous, qui ont aussi le soucis du travail bien fait, il suffit de séparer le bon grain de l’ivraie.

Même si vous travaillez avec des personnes que vous n’avez pas choisies – comme des supérieurs et des collègues – il s’agit d’apprendre à établir une relation positive avec elles et à trouver une manière saine de collaborer et de travailler ensemble.

Ce qui signifie :

  1. Identifiez les domaines dans lesquels vous avez besoin d’aide (oui, il y en a et vous le savez !).
  2. Demandez à des personnes de vous aider dans ces domaines. Si vous êtes entrepreneur ou à votre compte, vous pouvez engager du personnel ou des prestataires. Ou bien vos collègues/supérieurs si vous travaillez dans une entreprise. Ou même d’engager un coach, si vous souhaitez juste apprendre une nouvelle compétence raidement.
  3. Partagez vos attentes et posez les bases d’une compréhension commune, afin d’éviter toute confusion sur le travail à effectuer.
  4. Sachez que les erreurs au départ sont normales. Il y a toujours un temps d’échauffe lorsqu’il s’agit de travailler avec quelqu’un sur une nouvelle tâche, et c’est normal. Tout comme il faut du temps pour apprendre quelque chose de nouveau, il faut également du temps pour que les autres fassent les choses “correctement”. Ici, il s’agit d’établir une communication active et de travailler ensemble pour combler les lacunes.
  5. Enfin, apprenez à lâcher prise. Tout le monde ne sera pas en mesure de faire les choses exactement comme vous l’attendez, surtout s’il s’agit d’un travail créatif et de haut niveau. Même s’il y a des erreurs objectives, donnez à vos collègues ou employés des conseils pour apprendre de leurs erreurs plutôt que de tout corriger par vous-même. De sorte qu’ils sachent quoi faire la prochaine fois. En étant moins à cheval sur certaines attentes très spécifiques et en laissant les gens faire leur travail – toujours dans le cadre de directives claires bien sûr – vous leur permettez d’apprendre, de grandir, et de vous fournir leur meilleur travail.

Le mot de la fin

Prenez le temps d’inclure ces nouvelles façons d’agir dans votre quotidien. Vous n’êtes pas non plus obligé(e) de tout pratiquer en même temps, commencez par ce qui vous parle le plus, puis avancez à partir de là. Progressivement, vous verrez votre vie changer pour le mieux, vous découvrirez à quel point il est plus sain et bénéfique de vivre un perfectionnisme modéré plutôt que de l’utiliser à tort et à travers.

Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à le partager avec votre entourage :) !

Pour aller plus loin : L’apprentissage de l’imperfection, de Tal BEN-SHAHAR.

NB : Retrouvez le manifeste de cette article, en cliquant sur l’image ci-dessous !

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Adam Fartassi
Jeune hypnothérapeute passionné de développement personnel, je vogue sur le web pour vous transmettre les meilleures méthodes pour changer de vie. Visez l'excellence, et renouez aujourd'hui avec votre fabuleux potentiel !
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Voir les commentaires

  • L’article est parfait, sans mauvais jeu de mots.

    C’est une véritable prise de conscience qui vient de se déclencher, alors merci. Merci d’avoir mis des mots sur ce mal-être qui me ronge depuis des années. La balle est dans mon camp..

  • Merci pour cet article complet qui m’a aidé à mettre des mots sur mon état.
    C’est rassurant de voir qu’il y a des alternatives.

    Bonne journée

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