Comment développer vos compétences transversales ?

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Que ce soit dans une démarche de développement purement personnelle, ou bien dans le but de réussir votre carrière professionnelle, mettre en place des « compétences transversales » est extrêmement utile. Cela peut changer de nombreuses choses dans votre quotidien :

  • Plus de succès en entreprise
  • Une confiance accrue de la part de vos supérieurs / collaborateurs / clients
  • Une augmentation incroyable de votre « valeur » sur le marché du travail

Découvrez dans cet article ce que sont les compétences transversales, et surtout comment les développer avec succès !

Que sont les compétences transversales

Bien sûr, le fait d’acquérir de nouvelles compétences est bénéfique, et en soit, apprendre est toujours profitable. Mais dans le cas de compétences transversales, il y a une nuance notable :

Les compétences transversales constituent un ensemble de compétences complémentaires et connectées, parfois de près, parfois de loin. Le plus souvent, les compétences transversales fonctionnent par paire, mais pas toujours.

Un premier exemple pour l’illustrer serait celui d’un médecin de famille, qui, en plus d’être un très bon professionnel, offrant de très bons diagnostics… serait aussi excellent en communication. Il pourrait donc ainsi parfaitement répondre aux interrogations / doutes / craintes de ses patients, leur inspirer confiance et les rassurer. Cela change TOUT !

Mais au-delà de cet exemple, vous allez voir que vous pouvez vous-aussi utiliser ces compétences transversales :

Pourquoi acquérir des compétences transversales est important

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À l’image des filtres de couleurs que l’on superpose, on peut considérer 3 compétences indépendantes A, B et C. Sur 1000 personnes, on peut probablement trouver un nombre important de personnes disposant d’au moins une de ces trois compétences.

On en trouve par contre beaucoup moins qui disposent des compétences A et B, ou bien B et C, à l’image de mon exemple du bon médecin qui est aussi doué en communication.

De même les personnes disposant des 3 compétences à la fois sont beaucoup plus rares.

Vous pouvez transposer ce principe simple dans votre contexte professionnel. Sur le marché du travail, que vous soyez à votre compte ou bien employé, développer vos compétences transversales aura des effets extrêmement positifs :

  • Vous devenez une personne clef : Si vous êtes la seule personne à pouvoir maîtriser l’ensemble de compétences nécessaires à la réalisation d’une tâche précise, vous vous distinguez positivement ! Idéalement, il est préférable que les tâches ou responsabilités en question soient cruciales pour l’entreprise, apportant beaucoup de valeur ajoutée.
  • Votre valeur, aux yeux de votre employeur et sur le marché du travail augmente énormément. Vous devez en être conscient(-e) et l’utiliser habilement pour négocier des augmentations, des promotions, ou obtenir le poste dont vous rêvez, lors d’un entretien d’embauche.
  • Vous prenez du plaisir à continuer d’apprendre. Acquérir de nouvelles compétences, demande de fournir un effort, de sortir de sa zone de confort. Ce n’est pas facile, mais une fois le cap passé, vous gagnez en confiance et avez envie de continuer. C’est bon pour votre moral, et votre avenir professionnel !

3 étapes pour développer vos compétences transversales 

1 – Identifier sa zone de confort

Dans votre quotidien, votre travail, il y a probablement des tâches et responsabilités que vous prenez du plaisir à accepter. Que vous êtes doué(e) pour accomplir, non ?

De même, il devrait y en avoir d’autres, que l’on vous a déjà proposées, et que vous avez refusé, car elles vous mettent mal à l’aise, vous n’en avez pas l’habitude.

Faire ce simple constat vous permet d’identifier votre zone de confort et de trouver les portes à ouvrir pour parvenir à agrandir cette zone. Car en soit, avoir une zone de confort est normal et même très bénéfique ! Tant mieux si vous excellez dans un domaine c’est parfait ! Mais c’est encore mieux si cette zone de confort peut être étendue davantage.

Il ne s’agit pas de renier vos points forts, vous resterez probablement expert(e) dans un domaine ou pour une / des tâches particulières. Mais vous serez AUSSI capable d’en accomplir de nouvelles…

2 – Investir du temps dans de nouvelles compétences transversales

Une fois les frontières de votre zone de confort identifiées, essayez de lister quelques responsabilités / tâches que vous ne pouvez pas encore assumer pleinement, mais qu’il serait bénéfique d’y parvenir.

Comment faire pour parvenir à maîtriser ce sujet, réussir à accomplir cette tâche, assumer cette responsabilité ?

Souvent, la seule limitation est psychologique et c’est finalement en réalisant la tâche que vous allez être automatiquement forcé(e) de vous adapter / d’entreprendre le nécessaire pour que cela fonctionne.

Et s’il est certain que vous devez d’abord vous FORMER avant d’y parvenir, alors allez-y ! Google est votre ami. Il y a très peu de choses que l’on ne peut pas apprendre via internet. Le seul facteur limitatif est souvent la volonté. Car pour sortir de sa zone de confort, il est courant de se chercher toutes sortes d’excuses pour « s’auto-dissuader », et se convaincre de remettre au lendemain.

Pour vous aider à passer à l’action et commencer à vous former, essayez d’appliquer ce conseil simple que je donne souvent en tant que coach en organisation personnelle :

Pour avancer, il vous faut toujours veiller à définir la première action concrète définie par un verbe d’action tel que :

  • Acheter un livre sur le sujet en question,
  • Vous inscrire à un cours en ligne pour mieux maîtriser les bases.
  • Ressortir vos anciens cours de la fac que vous stockez au grenier ?
  • Demander à un collègue / ami qui s’y connaît de vous faire un « cours du soir » (Invitez-le ensuite à manger une pizza !).
    Souvent c’est la manière la plus efficace d’apprendre, car vos collègues / ami peuvent répondre à vos questions, vous résumer l’essentiel, et surtout ils sont issus du métier donc peuvent vous épargner un tas de détails pas forcément utiles à apprendre / connaître en pratique.

3 – Relever de nouveaux défis complexes

Parfois ces défis vous sont proposés spontanément, parfois il est nécessaire d’être proactif(-tive) voir créatif pour suggérer à vos collaborateurs / supérieurs que vous preniez en charge telle ou telle tâche.

Le fait de prendre les devants et suggérer soi-même de s’occuper d’un problème ou bien d’améliorer une situation est très enrichissant et motivant.

À ce sujet, j’aime bien cette citation de Tonny Robins : « Il n’y a pas d’échecs, mais que des résultats. »

Des exemples concrets de compétences transversales :

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Pour mieux illustrer l’article, voici quelques exemples tirés de mon quotidien personnel, de celui de proches ou collègues. Souvent il peut s’agit de softskills mais pas forcément :

A. L’Organisation personnelle

Une bonne organisation personnelle contribue toujours à une augmentation de l’efficacité et à la réduction du temps de travail nécessaire (ou des heures supplémentaires). Par conséquent, savoir comment bien s’organiser est une compétence clef, qui vous aidera à respecter les délais, ne plus rien oublier et être enfin perçu(e) comme une personne fiable sur qui on peut vraiment compter.

Combinez cela avec d’autres compétences utiles à une entreprise et vous multipliez par 10 votre valeur sur le marché du travail !

B. Le Travail en équipe

À quoi bon être le ou la meilleur(e) si l’on est incapable de travailler en équipe ? Il arrive régulièrement que des personnes pourtant très compétentes (et leur CV le prouve, aucun doute) se retrouvent à la porte car une collaboration de qualité, en équipe, leur est impossible !

C. Le Leadership

Un jour où l’autre, une occasion peut se présenter, et si vous êtes là pour la saisir, vous pouvez développer et mettre à l’épreuve votre leadership. On peut compter sur vous, et vous êtes capable de motiver et inspirer des collaborateurs / employés. Vous transformez un groupe d’individus indépendants en équipe soudée et performante, et en faisant cela vous devenez très précieux aux yeux de vos supérieurs ou collaborateurs.

D. Autonomie

Quel bonheur de pouvoir confier une tâche ou une mission à quelqu’un et qu’il / qu’elle soit capable de la terminer en toute autonomie ! C’est dans cette situation que vous pouvez vraiment faire valoir votre valeur à vos supérieurs.

Vous êtes compétent(e) et autonome, vous leur faites donc gagner du temps. Un professionnel en mode « automatique » en quelque sorte. Vous savez quand poser une question ou demander un retour est nécessaire, mais pour autant prenez les décisions et passez vous-même à l’action autant qu’il vous l’est possible. Il s’agit d’une compétence en OR, très appréciée !

E. Multilinguisme : même au niveau débutant

Vous n’êtes pas obligés de parler couramment 3 langues ! Mais avoir des notions, pouvoir rédiger / répondre à des e-mails simples en anglais est très utile. Le véritable verrou est souvent psychologique, la peur du jugement, de mal prononcer, d’avoir un accent français trop fort.

Dites-vous qu’aux yeux des interlocuteurs étrangers, vous paraissez beaucoup moins ridicule en faisant l’effort de faire quelques phrases simples en anglais avec un fort joli accent français, que d’être incapable de dire quoi que ce soit J.

F. Maîtrise d’outils de bureautique ou logiciel spécifiques

Parfois, le simple fait d’avoir pris la peine de prendre en main un logiciel particulier peut vous donner un avantage crucial.

Par exemple, le langage de programmation VBA peut s’avérer extrêmement utile en entreprise. Durant mes études d’ingénieur, de nombreuses entreprises industrielles avaient demandé au directeur des études de notre école d’intégrer un module de formation facultatif sur la programmation VBA. J’y ai participé… et grâce à ce cours j’ai pu faire des miracles en entreprise.

J’ai pu intégrer mes compétences d’ingénieur de manière transversale avec mes compétences de programmation VBA, la maîtrise d’Excel. J’ai pu créer des outils simples faisant gagner des heures de travail à des dizaines de personnes chaque mois.

Il en va de même avec n’importe quel logiciel, Photoshop, Simulink, ou même Google Analytics dans un tout autre domaine. Le simple fait de ne pas connaître un outil peut paraître effrayant à première vue. Et à l’inverse, celui ou celle qui n’a pas peur d’y mettre son nez et d’essayer, peut rapidement passer pour (et devenir) un réel expert.

Les multitudes de compétences transversales spécifiques à votre métier qui à un moment donné peuvent vous permettre de vous rendre très utiles à votre entreprise / vos clients.

Conclusion

Développer des compétences transversales est bien plus qu’une simple « collection » des compétences. Ces compétences complémentaires nous ouvrent de nouvelles portes, nous offrent des opportunités incroyables.

Si vous avez de la valeur aux yeux de vos employeurs ou clients, vous pouvez vous permettre de prendre des libertés : Choisir les missions qui vous passionnent, tenter des expérimentations, des « side-project » qui vous fascinent, une mutation dans une autre ville, pays, ou simplement demander une augmentation importante (et justifiée !)

Et vous ? Avez-vous, vous aussi des compétences croisées ? Avez-vous observé leurs utilités ?

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Thomas Girard
Thomas est coach en organisation personnelle, et bloggeur sur les thèmes du développement, de la réussite, et de l’organisation personnelle.
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