Aujourd’hui, nous allons voir un triangle dramatique ! Eh oui, on dirait presque du théâtre et ce n’est pas très loin de la vérité :)
Ce triangle dramatique, aussi appelé Triangle de Karpman, est un outil psychologique inventé par le psychologue du même nom dans les années soixante pour expliquer certains problèmes relationnels. Pour cela il a décrit 3 grands rôles (les 3 acteurs de notre petite pièce) :
Comme vous le voyez sur ce schéma, la Victime est en haut du triangle. Bien qu’elle soit “victime” et donc subit le rôle des deux autres personnages, c’est elle qui mène le jeu. En effet, sans elle le Sauveur et le Persécuteur n’ont aucune raison de se rencontrer. La victime est donc le maître du Jeu.
Explication du Jeu psychologique:
Il faut savoir que tout le monde à un moment ou à un autre de sa vie joue à ce Jeu psychologique, de manière inconsciente. Les rôles par contre, ne sont pas fixés et nous passons très facilement de la Victime au Persécuteur ou au Sauveur, au cours d’une même conversation. Cela dit, nous avons tous une petite préférence sur le rôle à adopter d’entrée de jeu, en fonction des situations.
Dans ce Jeu, aucun des trois acteurs n’a envie que la situation évolue positivement. Chacun est satisfait de son rôle et en retire un intérêt personnel. Cela fait que la Victime ne sortira pas volontairement de son rôle de victime, le Sauveur ne cherchera pas vraiment à aider la victime, et le Persécuteur ne cherchera pas non plus à enfoncer la victime. Ils font tous semblant, comme dans une pièce de théâtre.
Nous retrouvons aussi cette structure dans la plupart des contes dramatiques :
Par exemple : Blanche-Neige, la méchante belle-mère, et le prince charmant / Le chaperon rouge, le loup et le chasseur / Cendrillon, sa famille et le prince…
Le rôle de la Victime:
Nous pourrions déjà nous demander quel est le bénéfice pour la Victime du fait d’être persécutée, pourtant il y en a :
- La Victime attire l’attention sur elle et en particulier l’attention du Sauveur. Pour des personnes ayant des problèmes de manque affectif c’est donc la situation idéale pour recevoir de la compassion, de la protection et de l’attention. De plus, elle ne connaît pas ses propres besoins ni comment y subvenir, elle espère donc que quelqu’un d’autre s’en chargera (Le Sauveur).
- La Victime peut se plaindre. Comme elle est la Victime, elle se sent dans son droit pour se plaindre, cela lui fait donc du bien d’extérioriser ses plaintes.
- La Victime ne veut pas reconnaître ses responsabilités et n’a pas à faire l’effort de changer. Comme elle est la Victime, tout le mal est dû au Persécuteur et cela lui donne l’image d’une personne irréprochable.
Ses phrases favorites sont : “Je fais tout bien et il me fait sans cesse des reproches.” – “Je ne vois pas comment le satisfaire, il n’est jamais content de toute façon.” – “Je n’ai jamais de chance, pour vous c’est plus facile.” – “Tu ne viens jamais me voir, personne ne fait attention à moi”. Comme vous pouvez le remarquer, ce sont principalement des phrases négatives et généralisatrices.
Tout cela fait que la Victime n’a pas vraiment envie que la situation change, elle se sent à l’aise dans son rôle. D’ailleurs si la situation s’arrangeait, elle n’aurait plus l’attention dont elle bénéficie, plus d’excuses pour justifier ses problèmes et ne pourrait plus cacher sa paresse d’assumer ses responsabilités / besoins.
Une personne qui est prête à tenir le rôle de Victime cherche ainsi à attirer un Sauveur. Par conséquent, elle appelle quelqu’un d’autre à être son Persécuteur. Si personne ne veut jouer le rôle du Persécuteur, la Victime l’inventera (ce sera alors les corvées, les factures, etc.).
Le rôle du Sauveur:
L’intérêt du Sauveur est bien plus évident, puisque devenir Sauveur c’est tenir un rôle plutôt gratifiant. Il permet d’avoir une bonne image de Soi et aussi une bonne image auprès des autres. Mais ce n’est pas tout, car cela lui apporte de la satisfaction que quelqu’un lui fasse confiance. il se réjouit d’avoir quelqu’un dépendant de lui et donc d’avoir du contrôle sur lui.
Et c’est là tout le problème : le Sauveur place la Victime en incapacité. Pour lui, la Victime ne pourrait pas s’en sortir sans sa présence.
Le Sauveur est bien souvent une ancienne Victime d’un autre Jeu. Il ressent alors du mal-être en voyant la même situation se produire chez autrui, ce qui le pousse à agir même quand on ne lui a rien demandé. En réalité, il s’occupe des besoins des autres pour oublier ses propres besoins insatisfaits.
Ses phrases favorites sont : “Je suis occupé mais je vais t’aider.” – “J’ai fait ça pour toi.” – “Laisse-moi m’en occuper.” – “Je vais régler ça”.
Le Sauveur n’a donc pas plus d’intérêt à ce que la situation s’arrange. Tout comme la Victime, si le problème prend fin, il n’a plus de raison d’exister et la personne qui jouerait ce rôle perdrait ainsi tous ses avantages.
Il est à différencier des “sauveteurs” : pompiers, secouristes… qui eux passent à l’action et corrigent la situation en ne faisant pas semblant d’essayer comme le fait le Sauveur.
Enfin, pour que le Sauveur puisse perdurer, il a besoin d’une Victime mais aussi d’un Persécuteur pour justifier son existence.
Le rôle du Persécuteur:
Le Persécuteur (ou aussi appelé Bourreau), tire son intérêt en libérant ses pulsions agressives sur quelqu’un d’autre : la Victime. Il le fait souvent pour obtenir quelque chose en retour, c’est-à-dire s’imposer sur la Victime de manière violente et à son propre bénéfice.
C’est d’ailleurs souvent un Sauveur déçu qui – ne sachant plus comment s’y prendre – emploie la manière forte, ou bien encore une Victime qui a décidé de se protéger et se venger. Le Persécuteur n’a conscience que de ses propres besoins et nie ceux des autres.
Il établit les règles, décide, dirige et corrige à la moindre erreur. Il ne pardonne pas le plus petit écart et n’hésite pas alors à tenir des propos dévalorisants, voire humiliants. À faire des critiques destructrices, à mettre son interlocuteur en position d’infériorité ou à faire culpabiliser.
Cela dit, ce n’est qu’un rôle car en vérité il cache une personne pétrifiée de peur face aux relations, qui croit se défendre d’un ennemi imaginaire. Il a donc besoin d’une victime pour se sentir capable et fort.
Ses phrases favorites sont : “Tu ne fais rien comme il faut !” – “Je te le dis tout le temps !” – “Tu n’arrêtes jamais de … !”
D’ailleurs et contrairement aux deux autres rôles, le Persécuteur n’est pas toujours une personne. Cela peut aussi être une maladie, un handicap, une addiction, etc.
Le Persécuteur, tout comme les autres protagonistes, ne reste pas toujours un Persécuteur. Les rôles peuvent être redistribués lors des fameux “coups de théâtre“. Lorsque la situation devient intenable pour l’un des protagonistes, le pousse alors à changer de rôle et change par la même occasion celui des autres.
Par exemple: Un Sauveur fatigué de ne pas voir la Victime le laisser agir, deviendra Persécuteur. Ou bien la Victime lassée de voir le Sauveur tout décider, choisira d’être Persécuteur. Le Persécuteur adapte ensuite son rôle en fonction de ce changement. Si le Sauveur devient Persécuteur, le Persécuteur deviendra Sauveur, ou si le Sauveur est rejeté par la Victime il deviendra Victime lui-même et la Victime, Persécuteur.
Se sortir du Triangle de Karpman
Les rôles joués dans un tel triangle sont destructeurs. Ils vous conduisent à vous enfermer dans une spirale infernale qui ne vous rendra jamais heureux, peu importe les quelques bénéfices dont vous croyez pouvoir tirer, d’autant plus que vous entretiendrez une fausse perception de la réalité.
Ainsi, si vous pensez jouer un rôle dans un triangle de Karpman, vous devriez vraiment songer à en sortir.
Pour commencer, vous devez déjà prendre conscience du rôle que vous jouez ainsi que celui des autres personnes autour de nous. Observez la relation que vous avez avec eux. Pensez à vos émotions et comportements dans la vie de tous les jours, car ce sont toujours les mêmes scénarios qui reviennent inlassablement dans ce Jeu psychologique.
Une solution simple pour se sortir de là c’est de ne pas assumer votre rôle. Pour que le Triangle de Karpman fonctionne il faut une Victime, un Persécuteur, et un Sauveur.
- Vous avez tendance à vous plaindre ? Vous devez rester acteur de votre vie. Devenez responsable et ne vous posez plus en victime à attendre constamment des autres qu’ils vous prennent en charge, lorsque vous êtes en difficulté.
- Vous avez tendance à sauver les autres ? Vous devez vous rappeler qu’aider n’est pas sauver. Demandez-vous lorsque vous avez envie d’intervenir si la personne que vous aidez vous a fait une demande, si l’effort est partagé ou si vous allez (encore) tout faire seul(e), et surtout si vous avez bien défini la limite de cette aide.
- Vous avez tendance à être agressif ? Vous devez veiller à tempérer votre colère. C’est encore plus vrai lorsque vous êtes mécontent du travail des autres, ou du comportement de vos proches. Apprenez à communiquer sans être agressif ou être trop autoritaire.
Un autre moyen de s’en sortir est de jouer le « miroir ». Si votre interlocuteur joue la Victime, faites la Victime, s’il joue le Sauveur, faites le Sauveur et s’il joue le Persécuteur, faites le Persécuteur. C’est une bonne façon de bloquer le jeu car vous ne jouez pas le rôle complémentaire.
Par exemple si quelqu’un se plaint à vous de ses difficultés pour que vous le preniez en charge, parlez vous aussi de vos propres malheurs et difficultés en essayant de vous faire prendre en charge.
Cela lui enverra le message clair que vous n’êtes pas son rôle complémentaire et qu’il devra aller chercher ailleurs son partenaire de Jeu !
Rester bienveillant et factuel, informatif, interrogatif, neutre et professionnel peut aussi montrer que l’on ne se laissera pas prendre. Demandez de clarifier très précisément ce qui est attendu de part et d’autre dans la relation pourra également aider votre interlocuteur à se “re-saisir”, pour répondre aux questions et participer à une discussion plus productive.
Une dernière stratégie plus violente – si rien ne marche – est de foncer dans le Jeu en créant une escalade de puissance. Beaucoup d’adeptes du Triangle Dramatique veulent jouer, mais de façon socialement acceptable et pas trop forte. Ils risquent d’arrêter rapidement leurs tentatives s’ils s’aperçoivent que vous risquez d’aller beaucoup plus loin et beaucoup plus fort qu’ils ne le souhaiteraient.
Le public, même s’il ne rentre pas dans le Triangle, peut aussi aider à arrêter les frais d’un Jeu de manipulation. Quelquefois, sortir d’une salle privée pour mettre la relation en public fera en sorte que votre interlocuteur ne trouve plus d’attrait à son rôle. D’autres fois, s’éloigner du public et retrouver “l’intimité” d’une relation privée permettra aussi de sortir du cercle infernal du Triangle de Karpman.
Cependant, la meilleure solution à mon sens est déjà de ne pas se prendre dans ce Jeu, en veillant à vous sortir de votre rôle dès que vous le reconnaissez dans une relation quelconque.
La Trousse De Secours de Claude Steiner
Pour les Sauveurs en herbe, voici un outil d’analyse transactionnelle qui vous sera bien utile. À partir du moment où vous vous dites “je devrais faire quelque chose pour cette personne”, ou bien que vous faites plus de 50% d’un travail ; voici 4 questions importantes à vous poser :
- Est-ce que j’ai une responsabilité dans cette affaire ?
- Est-ce que cela relève de ma compétence ?
- Ai-je envie d’aider cette personne ?
- M’a-t-on clairement demandé d’aider ?
Si vous dites “oui” à ces 4 questions, alors vous pouvez vous permettre d’aider la personne. Si vous dites “non” à l’une de ces questions et particulièrement la dernière alors arrêtez-vous un moment pour réfléchir à votre action. Si vous dites “non” à deux de ces questions ou plus, vous êtes en train de jouer le Sauveur n’y allez pas.
Alors, quel rôle jouez-vous actuellement ? Que comptez-vous faire pour vous sortir de là :/ ? Dites-nous tout dans les commentaires !
Pour aller plus loin : Victime, bourreau ou sauveur : comment sortir du piège ?, de Christel Petitcollin.
Si vous avez trouvé cet article utile, n’hésitez pas à le partager avec vos proches :) !
Vous avez apprécié l'article ? Notez-le !
Noté 4.5/5 pour 1024 vote(s)
Nous sommes désolé que cet article ne vous ait pas plu !
Merci pour votre retour !
- Nudge : Le coup de pouce qui vous manque ! - 8 septembre 2024
- Comment gérer les personnes impolies ? - 5 février 2023
- Comment mieux décider avec l’échelle d’inférence ? - 26 septembre 2022
89 Commentaires
Laisser un commentaire
Votre commentaire peut ne pas être affiché immédiatement, il pourra alors être publié après validation par l'administrateur.
bonjour, un autre aspect est que dans une situation précise, comment je me perçois et comment l’autre personne me perçoit.
par exemple dans une situation
on se positionne en sauveur mais on est perçu en persécuteur ce qui fausse le jeu de rôles et déstabilise le premier qui a parlé. Il doit changer de rôle ou affirmer son rôle ou sortir du jeu en sortant de la pièce pour retrouver son calme.
on passe alors par la phase Victime “elle ne comprend pas que je veux l’aider”
et l’autre personne est en phase persecuteur “j’en ai marre qu’il me dise ce que je doit faire”
il faut attendre que la tension descende pour reprendre le dialogue
Article très édifiant
Nous nous trouvons toujours a un moment dans nos relations difficiles humaines face à ces profils
C’est un très bon outil pour éviter rapidement des drames
Cdlt
Quand je prend conscience de ce jeu de pouvoir, et que je préfère me mettre à l abri de l un ou de l autre, quelle alternative autre que se mettre en repli existe t il?
Il ne faut pas entrer dans le triangle, dans aucun des roles.
Un grand merci pour cette explication complète et clairement exposée. Je suis désolée de m’être apparemment trompée en évaluant votre article. Je souhaitais mettre “excellent” et il semble que j’ai appuyé du mauvais côté des **..
Bonjour à tous,
J’ai déjà vécu tous ces rôles…
Bonne évolution à vous 🙏💖
Bonjour,
Merci pour cet article qui le donne envie d’en savoir beaucoup plus sur le triangle victime – bourreau – sauveur.
Pendant des années, je me suis sentie sauveur et victime, n’arrivant pas à sauver la personne. Ensuite, je me suis rendu compte qu’on ne pouvait sauver quelqu’un contre son gré, j’ai donc arrêté d’être”sauveur”, bien sûr j’aime aider mon conjoint pour le soulager de certaines tâches, ce qu’il fait aussi très bien ; il a donc également un “rôle” de sauveur.
À côté de cela, je le pose la question de savoir s’il n’a pas un petit côté “bourreau”, car, par exemple, dans nos échanges, je ne peux pas me plaindre du comportement de l’un de mes enfants. Si j’ai le malheur de lui couper “involontairement” la parole (je pense qu’il a fini de parler et j’embraye sur le sujet), j’ai toujours cette remarque désobligeante “tu me coupes toujours la parole”; “quand j’exprime un ressenti, tu me coupes la parole en disant ‘je sais'”; entre autres exemples. J’ai fait énormément d’efforts pour ne plus dire”je sais” pu encore “mais” en les remplaçant par “je peux imaginer, je peux essayer de comprendre ou encore, je n’imagine même pas ce que tu as pu vivre”; j’ai remplacé le “mais” par “cependant, ceci dit, etc” et pourtant, c’est moi qu’il traite de bourreau ou d’éponge émotionnelle, alors que j’essaye, le plus souvent, quand j’ai un souci, d’en parler avec l’une de mes filles ou mieux, ma mère, ceci dit, comme elle habite à 6000 km de chez moi, c’est un peu plus compliqué.
Tout ceci pour dire que je ne sais pas dans quelle “catégorie” nous placer, comment faire pour évoluer dans un sens positif et harmonieux (s’il revient, car il a fini par me larguer en plus en mettant dans ma bouche des paroles que je n’avais pas prononcées. Étant un peu ivre, je ne me souviens plus de toute la conversation, tout ce que je sais c’est que le surlendemain, il mettait fin à une histoire de 3 ans et demi en me disant que la relation n’avait pas été satisfaisante pour aucun de nous deux.
Pourtant, quand je me repasse en mémoire les choses que nous avons faites ensemble, j’ai bien l’impression que le positif l’emporte largement sur le négatif. Et puis, quel couple ne se dispute pas, parfois pour des broutilles.
Il est l’amour de ma vie, il le sait et dans la grande naïveté, j’ai l’espoir de le voir revenir un jour… Quand nous aurons chacun de notre côté fait notre examen de conscience.
Cependant, je me demande si je dois lui dire que, en effet je pouvais avoir un “rôle de victime – sauveur” et lui de “bourreau (ce qu’il n’acceptera jamais) pour pouvoir guérir de ces aspects prégnants de notre personnalité.
Enfin, wait and see.
. En attendant, je vais tenter de prendre soin de mon moi profond 🙏, comme lui m’a dit qu’il le faisait, bien qu’à mon sens, sa manière de vouloir prendre soin de lui va passer par se préoccuper de son dos, entre autres. Je ne l’ai pas entendu parler de prendre soin de sa conscience et de son enfant intérieur. Car enfant, il a vécu des choses assez horribles (“heureusement pas d’abus d’aucune sorte”) et il en parle très difficilement.
Désolée d’avoir été aussi longue. J’espère que quelqu’un aura eu le courage de lire jusqu’au bout et, peut être de m’apporter des réponses ou des pistes.
Oulala comme je vs comprends je suis ds la mm situation et ne sais que faire.
c’est très dur a vivre et ca me détruit psychologiquement et moralement je ne pensais jamais être confrontais a une situation pareil et je ne pensais pas que ca existait.
merci de votre témoignage ca m’ouvre les yeux.
Ma dernière relation que je voulais amoureuse, m’a conduite dans ce triangle. En quête d’amour et de reconnaissance, je me suis positionnée comme victime et l’autre femme comme sauveuse alors que je ne le voulais pas. Mais je lui reconnais m’avoir permis d’avancer, car elle m’a fait m’interroger sur moi et mes différents traumatismes. Sans doute étais-je prête mais je n’en avais pas conscience. Elle a même employé le mot coach, terme inaccepté pour moi dans une relation amoureuse. Elle s’est montrée persécutrice, me reprochant ma personnalité, mon romantisme,… Elle est sortie de la relation amoureuse. De mon côté, je voulais une relation amicale avec ses excuses sur tout ce qu’elle m’avait dit. Elle n’a pas voulu s’excuser. J’ai décidé de lâcher prise sur une relation où je perdais ma joie de vivre, mon respect,… J’avais même cette impression désagréable de ne plus me percevoir comme femme intelligente, ce que je lui avais signifié… Merci pour votre article… Si cette femme pouvait le lire et comprendre que notre relation avait été faussée dès le départ. J’aimais sa fragilité que je percevais mais je ne voulais pas que cette même fragilité se retourne contre moi.
Voilà je viens de lire et de découvrir le triangle de Karpman je suis plutôt sur la position Sauveur en effet je travaille en auprès de personnes en situation de handicap et je suis moi-même en situation de handicap je suis désolé mais je ne pense pas que je recherche une victime quand j’aide les personnes n’y à les dominer non plus je cherche à les aider car ils en ont besoin et à être eux d’égal à = avec dans le respect de la personne et surtout pas dans la toute-puissance je respecte leur choix je leur demande leur avis et je suis tendre et douce avec eux voilà je voulais dire que le Sauveur n’est pas toujours en recherche de domination merci de votre compréhension
Bonjour Robert,
Comme vous le dites si bien, vous respectez leur choix et leur demandez leur avis. Ce n’est pas le cas des Sauveurs qui eux vont proposer leur aide sans tenir compte de l’autre. Vous n’êtes donc pas en position de Sauveur et c’est tant mieux.
Bonne journée à vous,
Adam.
Merci pour les éclaircissements. Je connaissais ce triangle mais la façon d’ en sortir n’est pas évidente. Nous avons jouer à ça avec ma mère et ma soeur. J’ ai cru qu’ après le décès de maman le triangle se briserait tout seul. Erreur Ça a continué jusqu’à ce que je confronté l’ agresseur. J’ ai posé des questions claires et directes, elle a toujours évite de me répondre. Donc maintenant il n’y a plus de victime ni de sauveur. L’ agresseur occupe maintenant les 3 rôles. Et je constate toute ma responsabilité dans cela
@akoz bien evidemment il ne s’agit que d’un modèle au sujet duquel chaque particularité joue un role important qui peut influer sur l’evolution de ce modèle voire le remettre en cause. Cependant cela reste une base sur laquelle chacun de nous peut de baser afin d’en extraire une compréhension de la réalité de ce qu’il vit. On a tous besoin de référentiels pour connaitre sa particularité, car nous ne sommes pas seuls mais une société qui interagit chacun avec ses propres paradygmes.
Article très bien écrit, merci.
Et quand on est aucun de ces 3 rôles, qu’est-on ? Quel adjectif nous définit ?
Bonjour,
En réalité, vous n’êtes aucun de ces trois rôles par défaut. Le triangle de karpman n’existe que lorsque vous communiquez avec quelqu’un, tout en cherchant à combler vos besoins de façon inadaptée (besoin d’être pris en charge, d’être utile à l’autre ou d’extérioriser ses frustrations). En réponse l’autre adopte également ce mode de communication inadapté, l’objectif de l’article est donc d’éviter de rentrer dans ce jeu pervers.
BONJOUR ,
Peut on etre le sauveur et ensuite le bourreau ?
Bonjour,
Oui, il est possible de passer par les trois rôles dans une même conversation avec quelqu’un.
Merci à Julie FOUQUET de ces précisions qui changent tout. Triangle pointe en bas : l’instabilité est. D’entrée de jeu.
Les postures, oui ! Un seul mot juste et tout sonne et résonne à l’unisson, en effet !
Bonjour,
Merci d’avoir si bien expliqué ce mal être. Je suis en pleine reconstruction après une séparation. Mon ex m’à proposé d’aller consulter une psychologue de couple. J’ai accepté car je voulais avoir des réponses sur toutes ces incompréhensions qui m’ont fait énormément souffrir.
Le constat à été édifiant : nous avons tous les deux les symptômes de ce triangle de Karpman.
Petite nuance tout de même, je ne pense pas être un “bourreau”.Mais “sauveur” et “victime” , c’est une certitude.
Cet été, après le 1er confinement, j’ai voulu en finir avec cette vie qui m’a toujours fait souffrir. Je me rends compte des conséquences désastreuses.
Hormis le fait que ne veux plus jamais revoir mon ex, j’ai pris conscience que j’avais un problème. J’ai décidé d’aller une psychologue dès que je pourrais y aller (non remboursé par la sécurité sociale et c’est bien dommage).
Bonjour,
Je me reconnais tout à fait dans votre témoignage et sans être catégorique en déclarant n’avoir jamais joué le rôle de persécuteur lors d’une conversation avec quelqu’un dans ma vie, ce qui est très certainement impossible, je suis systématiquement passé de sauveur à victime au sein de mon couple.
Nous sommes resté pas loin de dix ans ensemble et nous n’avons jamais pu réussir à nous sortie de ce schéma. Elle m’a trompé plusieurs fois, chose que je ne lui ai jamais faîte ! Après nous être séparé, j’ai essayer de mettre fin à mes jours et je suis tombé dans une spirale infernale. De l’auto destruction pur et simple, je suis tombé, malheureusement, dans la cocaïne et puis l’héroïne, je n’y ai pas touché depuis 1 an et demi, je lui en ai voulu pendant de longues années et j’ai enfin compris, depuis un an et demie à tout casser, que cette ‘haine’ que j’éprouvais pour elle, m’a toujours desservi et littéralement bouffé de l’intérieur… Aujourd’hui, je vis en paix avec moi même et je lui souhaite son anniversaire tout les ans, sans attendre de réponse que je n’ai jamais eu d’ailleurs :)
Je suis quelqu’un de profondément altruiste, j’ai toujours aimé aider mon prochain et d’essayer de faire un maximum de bien autour de moi.
Pour donner quelques exemples très banal en soit, lorsque je voyais un ou une senior dans la rue entrain de porter un sac de courses, j’ai toujours demandé si je pouvais aider à porter le sac.
Lorsque je suis dans les transports en commun, j’ai toujours proposé ma place aux personnes âgées et ou aux femmes enceintes. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours eu un rapport particulier avec mes aînés, malgré le caractère bien trempé de certains ! J’ai été animateur avec des enfants et des ados. Cette expérience m’a fait réaliser qu’il y avait énormément de similitude entre un enfant et un senior. Ils ne portent pas de masque et parlent sans filtre, ils iront toujours chercher les limites, jusqu’où ils peuvent aller…
Je ressens beaucoup de joies avec une certaine plénitude quand j’aide mon prochain, que s’en ai presque devenu une drogue. Ai-je un problème avec ça ?
Avec de la reconnaissance ou non d’ailleurs. Rien qu’un sourire qui m’est rendu me fait me sentir super bien, c’est tellement simple et gratuit…
Je m’arrêterais là sinon je vais finir par écrire un bouquin.
Je vous souhaite à tous et à toutes, d’être heureux et en harmonie avec vous même !
A lire simplement, c’est plutôt un rôle de dépendance et d’auto-soutien de soi qui ressort qui s’adapte selon la relation.
* la rigidité du cercle démontre sa fausseté.
* l’inter-échangeabilité prouve la faculté humaine à prendre un rôle mais le nocif de cette théorie est de n’en proposer que 3 !! (?)
Je ne suis plus du tout en accord avec ce genre de simplificateur calculateur (fake raisonnement psy) dans ce courant d’échanges inter-relationnelles positifs ou négatifs, cela n’est pas une vérité mais un usage mécaniste de nos comportements.
* il est vrai que lorsque des relations s’enveniment, une priorité simplifiante s’impose (pour résoudre rapidement et s’échapper du conflit) et les personnes vont au plus court et reproduisent régulièrement les mêmes comportements (en cas de pression forte et continuelle): dans ce cas la pathologie peut en effet se rigidifier, mais dans le cas courant, ces relations mal-bien-tiers n’existent pas. Chacun prenant à tour de minute un discours de défense comme d’attaque et de relativité.. il y a bcp plus de réactions pragmatiques à un conflit.
* ce triangle est plutôt une base rigide peu représentative mais hélas qui par sa simplification, risque d’entraîner beaucoup de personnes qui vont le comprendre à passer sans cesse d’un rôle prédéfini, à agir en se disant qu’ils sont dans un cercle infernal non vertueux mais qui existerait. Ce “théorème des relations” indiqué comme une loi mathématique n’est qu’une surcouche intellectuelle: il n’a rien d’une vérité psychiatrique, et nos relations ne sont pas formatées comme ce triangle: théorie où la vie devrait se conformer à une dialectique enfantine.
* et évidemment une triangulaire qui arrange la dynamique de démonstration alors qu’il s’agit en fait d’une simple relation de causalité, et que d’autres rôles pourraient s’intégrer dans cette pseudo-synergie interprétative du rôle des relations.
Merci pour le développement proposé.
Cordialement vôtre
Bonjour,
Petite précision pour être juste : Le triangle de Karpmann selon la volonté de son créateur, doit être symbolisé pointe vers le bas, indiquant une certaine instabilité du modèle, des postures que peuvent prendre les protagonistes dans un jeu psychologique. La victime est toujours symbolisée en bas, le persécuteur en haut à gauche et le sauveur en haut à droite. Et point important : Ce sont bien des postures que l’on peut prendre de façon privilégiée et non des rôles.
Julie FOUQUET, Psychologue du travail
Si j’ai bien compris, tu veux dire que le sauveur est le comportement privilégié dont devrait se prémunir l’individu, au lieu jouer aux victimes et aux persécuteurs?
Wow je suis impressionnée que vous parliez du triangle de Karpman ! C’est une théorie que j’ai découverte il y a quelques années et qui a fait une vraie différence dans ma vie. Mais elle est encore très peu connue en France !
Et votre article est top !
Merci beaucoup pour cet excellent article qui met en mots ce que l on ressent et que l on a du mal parfois à exprimer.
J avais un vague ressentiment sur cette théorie, c est beaucoup plus clair maintenant et je suis rassurée de savoir que j étais dans le vrai.
Merci
J’ai dit non à la dernière question
Je reconnais bien ce qui ses passer mais avec un bébé en cours j’ai peut que la situation continue cette relation m a complètement anéanti car le rôle du début c moi qui le tenait a la fin
En pleine reconstruction d’une relation toxique j’ai l’impression d’être passée par tous les rôles
Bonjour
Très bel article.
Je présente le triangle en conférence et j’y ajoute les 5 blessures de Lise Bourbeau pour définir l’origine du rôle des victimes et leurs natures dans leurs comportements .De plus j’explique qu’une seule personne peut jouer les 3 rôles pour elle même.
Un Optimiste éternel
Bonsoir,
Cet article est ancien mais le schéma est toujours d actualité bien que réducteur. En relation sociale les personnes qui reussissent le mieux sont celles qui ont la sagesse et la foi en leur capacité, s ils ont l observation en plus. c est mon observation.
Très très intéressant…
Très clair
Au travail maintenant ????
Merci
Merci, tres bien expliquer, J’ai vu ça en thérapie et je le cherchais pour montrer à quelqu’un. Ce que j’en comprend c’est qu’on peut être le persécuteur et la victime du sauveur. Mon exemple est que je vis avec une amie qui habite dans mon sous sol. Elle a été plusieurs années en arrêt de travail. Maintenant elle recommence et tout est trop difficile. Donc victime. Par contre avec moi c’est faire pitié et en même temps me mentir, me dire qu’on fait trop de bruits, qu’elle peut pas bouger et tout. Moi j’étais une sauveuse avant ma thérapie. Là actuellement je sais pas comment je suis. Je crois que je suis maintenant aidante. Je sais que je peux pas gérer sa façon d’agir et de penser et j’ai pu envie d’essayer d’aider. Je ne sais pas non plus comment faire une discussion car je suis fâcher de ce qu’elle me dit, elle me prend pour une conne, elle me ment pour des niaiseries, exemple faire croire qu’elle prend sa douche pour pas faire une de ses taches. J’ai l’impression de vivre avec une adolescente. Elle se chicane avec mon fils de 12 ans. Elle réussi même à me faire sentir coupable d’être chez moi avec mon fils, car on fait du bruits parfois. Je l’empêche de dormir, je peux pas avoir de chien car elle a deux chats…….. plusieurs choses comme ça. Donc elle est mon persécuteur. Mais dans les autres sphères de sa vie, rien ne fonctionne et me raconte ça comme étant la victime. Je me demande comment m’en sortir étant donner que je travaille sur moi même.
il faut appliquer ce qui est ecrit. il faut la faire sortir. Quand elle pleurniche , pleurnichez aussi, faite lui payer une location pour votre sous sol ou augmentez le prix, elle partira d’elle même
Bonjour Mr ADAM, l’article est très édifiant. Merci de l’avoir rédigé.
Je viens de me rendre compte que je suis pris dans ce triangle dans ma nouvelle relation amoureuse.
Au fait je suis avec une fille qui à du mal à abandonner son ex petit copain, malgré tous ce qu’il lui fait subir et qu’elle ne cesse de se plaindre et moi je m’active chaque jour à lui montrer tout l’intérêt qu’elle a à n’être qu’avec moi et ça marche pas. grâce à votre article, je pense comprendre pourquoi.
Certes les conseils données pour se sortir du triangle sont littéralement simples mais un peu difficile à mettre en application. N’auriez vous pas une recette miracle pour moi?
Bonjour Mr KHAN,
Merci pour votre retour :)
D’après ce que vous me dites, je pense que votre soucis est plus profond que ça. Je n’ai pas de solution miracle, cela dit je vous invite à lire cet article pour mieux comprendre ce que vous vivez aujourd’hui : https://www.penserchanger.com/comment-combattre-la-dependance-affective
Bonjour,
Personne d’humain ne peut avoir la solution miracle si ce n’est celui qui a créer l’humain et s’il sait former il peut transformer et réformer si nous lui demandons, ce qu on appelle miracle car cela nous depasse.
Dieu est le créateur
Jésus est le sauveur
Satan le persécuteur
Les humains responsables du choix qu’il font à choisir le bien et à reconnaître que l’amour, la joie et la paix sont la vraie vie et la vérité.
Ou à se rebeller et à choisir le mal comme refuge.
Mais l’amour est la source de vie en Jésus. Cette joie vient de la bonne nouvelle de l’évangile qui amène tous à la repentance pour etre sauvé et donc transformer.
Le miracle c’est la nouvelle naissance en Jésus-Christ qui transforme les vies en leur pardonnant tout le mal fait et annulant la dette qu’ils doivent. Tout le mal fait accumulé et récu début le début de notre vie baignant dans l’amour inconditionnel créer des shemas de pensées de mensonges qui éloigne de la réalité et nous fait porté des masques. Tous! à plus ou moins grande échelle.
Si vous taper ‘transformer par jésus sur Google’ vous verrez que je ne ments pas mais que nous sommes des milliers voir des millions (seul dieu connaît le chiffre) à faire cette rencontre car il est vivant et il nous parle, il n’est pas rescussite pour se cacher mais pour sauver ceux qui lui demande de l’aide. Il est mort pour porter nos fautes et il revient pour que l’homme se réconcilie avec lui qui nous a créé et nous aime de manière inconditionnelle et juste.
Jésus revient bientôt avant les grandes tribulations, le mal à dévasté la terre et nous avons été prévenu de toute la vérité et ce qui va se passer dans la bible. Nous n’aurons pas d’excuses. Chercher le bien cherchez jésus.
prendre en compte ce triangle psychologique sans prendre en compte la présence de Dieu et de son impact sur notre quotidien…
cette theorie sur ce triangle est une croyance et elle est interessante
si une dependance doit subsister c’est celle qu’on a avec Dieu
Cela fait plus de 18 ans, que j’ai entrepris une thérapie et le thérapeute m’a expliqué le triangle…Quand, j’ai compris les enjeux dans ma famille, j’ai pu enfin me positionner !
Je m’aperçois que c’est toujours d’actualité et souvent j’en parle pour accompagner les gens que j’aime a conscientiser et reprendre les rennes de leur vie !
C’est un puissant outil de compréhension sur la vie !
Merci
Moi je suis victime vraiment. Ouffff ce que je viens de lire m’a touché vraiment. J’aimerais savoir comment m’en sortir svp merci ????.
Très instructif
Bjr j ai 41 ans je realise depuis peut de temps que ma vie
Merci pour cet article. Est-il réaliste de dire que nous pouvons être ces 3 personnages différents en fonction de la relation que nous avons avec l’une ou l’autre personne et de leur type de personnalité?
Bonjour,
Cet article est très intéressant. Je sens que je joue le rôle de la victime. De façon “socialement acceptable”, de façon à ce que l’on ne remarque pas que je cherche à ce que les autres subviennent à mes besoins. Et dès que je me dis que je vais arrêter ce jeu je sens cette voix qui me dit “non on va déjà essayer de comprendre ton problème”. Je tourne en rond ! Effectivement si j’arrêtais d’être passive et attendre que les autres subviennent à leurs besoins pour faire de même (comme si je n’étais capable d’initier aucune action), le problème cesserait d’exister ! Et c’est comme une panique pour moi ! Me débrouiller toute seule et me suffire à moi même me fait peur ! Je sens aussi que dès que je peux endosser le rôle du sauveur je vais le faire comme pour sortir de mon rôle de victime. J’en ai marre. Et je jongle entre les deux en attendant toujours que cela viennent des autres. Le bourreau dans tout ça ce serait les potentielles barrières que j’ai en moi pour aller vers les autres, pour savoir ce que je veux, ma timidité, le fait que je ne connais pas encore assez de choses pour démarrer ma vie. C’est horrible ! Mais je continue. Consciemment je me dis “non demain on commence”. Je me rends compte à quel point ce jeu est finalement confortable pour moi. En restant une victime je n’ai pas à essayer de me débrouiller toute seule, tenter quoi que ce soit, et par conséquent je ne me trompe pas. Ce n’est pas une excuse mais ma mère ne m’aide pas à me débrouiller toute seule en me mâchant le travail. Elle fait beaucoup trop de choses pour moi et ne m’impose rien. Mon père non plus même si je ne le vois pas souvent. Sous prétexte que j’ai d’excellentes notes et que j’apparais toujours comme quelqu’un de calme, serviable, gentil, à l’écoute, je m’autorise à fondre en larme quelques fois en confiant à mon interlocuteur à quel point j’en ai marre d’être celle qui essaie de satisfaire tout le monde et ne pense pas à elle. Mais curieusement lorsqu’on me demande comment on pourrait m’aider je ne sais jamais. Je ne veux pas changer ! C’est horrible ! J’ai conscience du fait que je tourne en rond et je ne me bouge pas ! Je sais comment je pourrais bouger et je continue d’attendre des autres qu’ils comblent mes besoins ! Cette situation me fait souffrir mais quand j’essaie d’en sortir je panique. Je crois que ça fait bien trop longtemps que je joue à ce rôle et que les excuses ne sont plus valables. Déjà je suis fière parce que je me suis rendue compte que ma belle mère n’a en fait jamais été un bourreau pour moi. Je me rends compte que le problème n’existe pas.
Bonjour lucie,
waou! belle prise de conscience, c’est assez rare, bravo.
La souffrance ou la panique donc?
tu as raison de ne pas vouloir changer, fais encore plus la victime, vas y a fond, plains toi plus et ne bouge surtout pas. Peut etre cela te fera gagner du temps: quand tu en auras marre de la souffrance alors peut etre oseras tu la panique.
Pour l’instant tu n’as pas l’air d’en souffrir suffisamment.
Ou peut etre pas… qui sait?
Merci pour cette explication sur ce triangle dramatique. Cela m’a beaucoup apportée et je garde précieusement ces informations. Merci pour vos recherches et la clarté de votre explication.
Une excellente après midi à vous
Jeanne
merci d’avoir bien expliquer
je pense que j’ai entrée dans ce triangle et pour moi je veux restée jusqu’à que je régle les choses a leurs bonne et correcte façon
d’aprés ce que j’ai lue ; moi je suis le persécuteur car j’ai u, probléme avec ma grand-mére ; elle est méchante , dangereuse , monstrueuse , menteuse , trop raciste , elle fait l’intérésée , la pauvre , celle qui n’a pas de chance dans la vie , elle parle sur le dos des gens mais vraiment elle est incroyable ; cette femme elle ce fatigue jamais au contraire elle ce renforce de plus en plus c’est bizarre comme etre humain ; y a qlqs mois elle commencée a crier que personne ne l’aide malgré que moi et ma mére on est tout le temps avec elle pour l’aider , on s’arrete jamais c’est presque des robots a elle qui disent rien juste pour lui faire plaisir …ect mais elle dit jamis merci a vous ; merci a toi ma belle fille (à maman) merci a toi ma petite fille ( à moi) genre tant que tu reste avec elle ; elle t’écrases et vise-versa et nous on fait tous ça surtout pour qu’elle fait pas des problemes dans notres foyer ; elle déteste ma mére pourtant ma mére depuis le temps a jamais causer du mal pour elle mais plutot elle se comporte comme une vrai fille à elle , maman a jamais manquée de respect a ma grand-mére , c’est la plus douce de toutes les belles filles dans la famille , mais ma mechante grand mére la critique toujours surtout pour ça couleur de peau juste parceque ma meré est brune et l’autre monstre est blonde , elle a fait tous pour que mes parents divorce et quand elle n’a pas pue ; elle commencée a chercher d’autre probléme a faire (la mauvaise ) ; maman la peuvre n’avait personne la sauver ni mon peré a ses cotés , malheureusement il est toujours a coté de ça mére méme si elle est fautive !!! c’est bizarre ; pour moi il est injuste
donc moi j’ai tellement patientée avec les critiques que maintenant j’en peux plus c’est trop comme ça ; pour quoi cette injustice !! qu’est ce qu’on a fait nous moi et ma mére pour qu’ils est surtout elle nous traite avec cela .?? dans je me suis éclatée sur elle ; comme elle pouvait rien dire elle a taisait
mais aprés 3 mois quand moi et maman on a parti chez papi pour 3 jours
elle a menti et elle a dis d’autre chose a mon pére (son sauveur ) pour qu’il s’énerve et se comporte avec violence avec nous
son probléme c’est qu’il ecoute pas les autres peut etre que sa mére elle dis pas la vérité … ect non , il l’ecoute juste elle malheureusement
mais le probléme est réglé grace a mon oncle paternelle et sa gentille femme ; car ils m’ont écouter du début jusqu’a la fin et puis ils ont tous compris et mon oncle a parlait avec mon pére pour cette situation
et mon pére je l’aime plus comme avant parceque il est aussi injuste je ne sais pas pour quelle raison ; déja on se parle plus comme avant genre juste des petits moment aprés chacun prend sa place ;
tous ça c’est a cause de ma grand mére qui veut a tout prix notre destruction
moi j’ai mal trop mal ; et surtout pour ma m”re qui n’a pas de chance ni avec sa belle mére ni avec son mari
il viendra le jour ou chanqu’un payera le mal qui a fait
Merci j’ai un peu mieux compris.
Je suis entrée je crois dans ce triangle, étant dans un rôle d’aide (improvisée) avec une personne non voyante.
Aussi, vous m’avez apporté un éclairage sur le rôle de l’enfance dans l’existence de ce triangle dans notre vie et sur l’invention de nouvelles persécutions (factures, corvées que l’on s’impose pour s’empêcher de vivre). Je vous remercie.
Bravo ! Super article ! Bien que coach et pas trop mal développé, je n’avais pas compris jusque là le triangle de Karpman.
Je vais le relire encore et encore. Merci pour la solution “effet miroir”, en effet. C’est la seule qui permette vraiment d’en sortir, me semble t’il !
Un grand grand merci.
Nathalie – coach certifiée en Neurosciences –
Merci à toutes les personnes qui acceptent de témoigner. J’ai vécu un enfer durant une quarantaine d’années j’ai voulu être sauveur d’une victime qui était mon bourreau. j’avais sombré dans une profonde dépression et je ne savais pas comment m’en sortir malgré des psychothérapies (qui bien sûr m’ont éclairée) c’est à la révélation d’un secret de famille que petit à petit le voile levé j’ai commencé à y voir plus clair et ensuite la lecture du livre de Anne Ancelin Schutzenberger qui conseille la psychogénéalogie, puis le livre de M.France Hirigoyen, alors tout devint plus clair. Cela a pris encore du temps, mais je crois que je sorite du triangle. Merci Adam
Bonjour,
Votre article m’a ėté conseillé par une personne qui m’aide à comprendre la situation dans laquelle je vis actuellement.
J’avais déjà entendu parler du triangle de karpman mais je n’ai jamais pensé que je pouvais être dans ce rõle.
Je vis une situation trés difficile avec mon mafi eg.nos enfants y sont impliqués.
Je me suis retrouvée dans les 3 rôles ainsi que mon mari.
C’est une situation difficile à gérer,malheureusement je suis la seule à m’en rendre compte.
Je ne sais pas si je vais arriver à faire l’effet miroir.
Pour l’instant tout ce que j’ai trouvé à faire c’est partir marcher.
Bonjour Adam
Merci pour ton implication, ton soutien et surtout ton éclairage.
Je suis présentement en maison de traitement. Je prends connaissance des 3 rôles. Je crois bien avoir jouer les 3 rôles.
Très toxique le drame a 3, s’il n’es pas bien jouer.
Merci Adam
Tout ceci est un peu sommaire, je trouve. On peut utilement compléter, creuser, en s’intéressant à la perversion narcissique par exemple, mais pas que.
Bonjour Adam, merci pour ces explications claires comme de l´eau de roche. que se passe t il si on a tendance à jouer plusieurs rôles à la fois ? Dans mon cas il y a deux autres femmes et moi même. Je pense pas que ce soit un triangle amoureux car il s’agit plus d’une relation de mère à enfant que d’un couple et donc d’une rivalité. Il est question pour moi de devenir indépendant de mes parents et j’ai commencé une thérapie avec une psy qui s’appelle comme ma mère. Je pense que seule une Claire est capable de régler un grand problème causé par une autre Claire. Et en termes de synchronicite il m’en faut beaucoup pour croire aux signes :) il y a eu un transfert maternel sur Claire la psy et je crois que la peur du changement qui se profile depuis mes 28 ans (j’en ai 31 aujourd’hui) ne me permet plus d’avancer avé ce elle. J ’ajoute que vivre chez mes parents alimente peut être l’importance que la psy a pour moi. Je crois à la fois me poser en sauveur (je culpabilise de quitter mes parents), en persecuteur (je me dispute assez souvent avec eux) et en victime (je suis dépendant matériellement de mes parents alors peut être ainsi leur bâton de vieillesse pour reprendre l’expression de la psy). Je crois qu il y a un triangle de Karpman car il y a : 1) la psy 2) ma mère et par extension mes parents 3) et moi. Mais j’a l’impression de cumuler tous les rôles et les deux autres acteurs aussi. Je fais le nécessaire pour quitter mes parents, espérant ainsi faire perdre à la psy de son pouvoir (persecuteur) sur moi. Et par la même j’essaie De me sauver moi même en faisant appel à l’administration. D’un autre côté, je me demande s’il ne faudrait pas directement revoir la psy au plus vite car c’est comme si en l’ayant consulté pendant 2 ans je l’avais investie d’un pouvoir qui me manque depuis l’arrivee Du transfert maternel sur elle. En vous remerciant par avance pour votre réponse. Gad :)
Bonjour,
L’article souligne bien les différentes positions, toutefois la solution que vous proposer la solution “miroir” ne me semble pas juste. Elle laisse l’opportunité à un changement de position, un changement de rôle de chacun. Ainsi il serait bon de ne pas répondre en se situant dans se triangle, ce qui permettrait à l’autre d’en sortir également.
C’est bien là le but, une personne ne peut pas changer de rôle facilement si l’autre n’est pas impliqué. Et le meilleur moyen de retirer cette implication est de lui faire perdre tout intérêt à jouer en jouant le rôle complémentaire :)
En effet une solution serait de ne pas donner son attention à l’autre, seulement ça ne fonctionne que si l’on peut ignorer la personne. Ce qui est difficile dans le milieu familial et professionnel.
Un article super clair et limpide à comprendre.Moi je me baigne chaque dans les eaux du fameux sauveur.Maintenant c’est bien clair quenje crée plus de dépendance chez ma victime en pensant lui apporter de l’AIDE.je comprend bien maintenant la différence qu’il y’a entre: je veux t’aider et je je l’aide.Merci que Dieu t’inspire d’avantage dans tes rédactions.
Très bon article, clair et concis.Mais que se passe-t-il lorsque l’on a repéré quel rôle on jouait et que malgré notre retrait la victime continue ce jeu infernal?Le sauveur ne veut pas toujours ce rôle car trop douloureux.Parfois la victime lui fait endosser ce rôle dans que le sauveur ne l’ait voulu.Comment en sortir surtout lorsqu’il s’agit d’une relation mere/fille ? Merci a vous
Bonjour Lilou,
Il n’y a pas d’autres solutions que de mettre de la distance avec cette personne.
Le simple fait de parler de vos problèmes plutôt que simplement écouter les siens, la forcera à écourter vos discussions si jamais elle tente de vous imposer ce rôle. C’est surtout efficace à distance, par téléphone par exemple.
Aussi faites en sorte d’être accompagnée par une tierce personne si elle vous rend visite chez vous ou que vous allez chez elle.
En espérant que votre situation s’améliore,
Adam.
Bonjour. Merci pour cet article qui m éclaire beaucoup sur la.situation ou je me trouve . Ma.compagne joue le rôle tantôt de victime ou de persecutrice. Et je l.ai bien reconnu dans les phrases que vous avez donne en exemple.et moi je joue le sauveur.
Elle se gros problèmes de santé en ce moment, ne travaille plus n a plus d entrée d argent. Elle vit chez moi et n a plus d endroit où aller parce que avec sa famille ça se passe très mal. Nous sommes au bord de la rupture. Et je me retrouve dans 1 situation ou je ne sais pas quoi faire: lui dire de partir ou essayer de faire tenir notre couple.
Sans le savoir j ai fais ce que vous avez écrit lui montrer que moi aussi j ai des problèmes et quelle n est pas la seule. Tout ça pour quelle me dise au final fait comme tu veux.
Cela veut t il dire que s est son mode de fonctionnement et que nous allons vivre tout le temps comme ça ??
Bonjour
Enfin un article qui semble bien faire le tour du sujet.
Ayant vecu dans une famille “perverse” (je peux detailler l’horreur,sous des artifices de pour ton bien ou tu ne merites pas, mais exprimé par des sous entendu c’set tellement plus fun pour le pervers !)
Ma soeur avait… je n’avais pas droit ; j’avais besoin, on me prouvais que non , elle a etudié l’espagnol 2eme langue, je n’ai pas eu droit de faire allemand … ; e au fil des ans j’avais remarqué que me plaindre me permettait d’voir de maigres resultats, mais au moins des miettes, et entre rien et des miettes.
, l’habitude est prise et avec certaines personnes, au moins on m’ecoutait, si non… c’etait moi qui ne comprenait pas qui n’avait aucune raison de me mettre en colere, avec des personnes si gentilles !
N’ayant pas de modele en famille et etant tres culpabilisée si je cherchais ailleurs, je n’ai jamais osé, les represailles se manifestaient tres vite !
J’ai longtemps pensé que le triangle de K etait un piege inevitable avec les pervers ; il suffisait donc de ne pas s’y laisser prendre
Je n’avais jamais compris que je pouvais changerd’attitude, ni qu’en fait vu la pression a faire ce que les autres ne voulaient pas faire, et pour eviter le mepris, je me suis transformée en celle qui agit, essaie se met en 4 pour eviter d’être humiliée, parce que tout ce qui n’allait pas etait de ma faute
Je decouvre par cette description simplifiée et concrete, que je jouais le role de sauveur, alors que je pensais jouer le role de victime (parce que bien que desagreable et penible, car il faut parfois, egalement mentir) c’est ce qui m’a permis de “survivre !
Comment j’ai survecu ? je me suis isolée : j’etais souvent dehors, seule, mais dehors, les autres a l’interieur
MERCI pour cet article bien fait
Bonjour, votre article me en lumière un travail entamé par ma sophrologue, je vais sortir de ce triangle dans lequel je me vois persécutrice! face à une victime permanente que je ne supporte plus: le père de mes enfants.
Merci beaucoup , le chemin parait long mais je suis décidée à retrouver la sérénité.
Merci pour cet article éclairant, alliant les explications théoriques et les cas pratiques pour en tirer partie au mieux dans nos vies.
Bien, bien, bien, je suis déjà entrain de me débattre pour sortir du triangle, j’ai plusieurs boureaux, deux, victimes, un sauveur, enfin, au début c’était moi le sauveur, et maintenant j’ai mis la pression comme indiqué, mais du coup sa compliqué tout, je comprends mieux que je dois être Bourbeau piyr tous, mais il s’agit de la justice, juge des enfants, foyer de l’enfance ou ma fille de quatre ans se retrouve Sauvée et victime. Un casse tête de fous…
Dualité triangulaire, percé cuter pour sauver sa peau et celle de l’enfant, obtenir la garde partagée,la justice la liberté, et retrouver un vrai cocon d’amour.
Un gros challenge très difficile, même avec toute la lumière, mais cet article très bien présenté me confirme la bonne technique, alors un grand merci et un grand respect.
Excellent article. Un des meilleurs que j’ai lu sur le sujet !
Bravo, du coup, je me promène sur votre blog et il me plait
Bonjour Monsieur Adam Fartassi. Merci pour ce site. Toutes mes félicitations. Je m’abonne. Et je reste en contact avec vous. A bientot.
Merci pour cet article très intéressant.maintenant que mon problème est connu, je peux le résoudre.encore merci
bonjour
selon vous est ce que dans un couple pris à ce jeu, l’epoux en victime peut il sortir de ce jeu ? ou est il “condamné” à rester dans ce jeu (dans l’une des 3 positions d ‘ailleurs) ?
Bonjour Babs,
Pour sortir du jeu dans le couple, tu peux jouer le même rôle que l’autre ce qui bloquera le jeu :)
Adam
Bonjour, votre article est intéressant mais sur quelle source(s) vous basez vous pour l’écrire?
Le Cerveau est la meilleure source.
Merci pour votre éclairage sur ce triangle dramatique que je dois étudier dans le cadre d’une formation en RH. C’est clair et précis et vos exemples sont très parlants.
Est-il possible qu’un responsable d’équipe passe d’un rôle à l’autre? Je reconnais la victime et le sauveur en lui. Ceux qui le connaissent depuis plus longtemps le disent persécuteur. Je le ressents parfois. Dois-je accepter le poste où je n’arriverai jamais a gérer ce “3 en 1” ? Merci pour votre réponse.
Bonjour Jacqueline,
Bien sûr il arrive souvent que les personnes changent de rôle en fonction de la discussion et de leurs intérêts propres. Maintenant à vous de voir si vous vous sentez capable de supporter de travailler avec ce type de personne (à ce moment-là il ne faudra pas entrer dans son jeu comme expliqué dans l’article), ou bien s’il est préférable pour vous de changer de poste :)
Adam.
slkm Adam. Très bonne article tu as un exemple d’effet miroir pour le sauveur. Jouer la victime comme effet miroir, facile voire même amusant. Être plus sadique qu’un persécuteur aussi. Mais concernant le sauveur je beug. un exemple serai le bienvenue!!!!
Bonjour Aziza,
Merci pour ton commentaire. Pour le Sauveur, il faut simplement lui proposer votre aide chaque fois qu’il vous propose la sienne ou lui demander ce dont il a besoin :)
Merci Adam pour cet article très interessant,mais je pense que quand tu dis que lorsque le Sauveur “propose son aide…..proposer la sienne…. etc….
Le sauveur ne propose pas il impose son aide, la victime pour arrêter le jeu doit la refuser catégoriquement et fermement pour arrêter le triangle. C’est ce qui est difficile dans un couple car le sauveur peut laisser tomber ou se placer en victime : tu refuses mon aide, je fais ça pour toi etc.ou en bourreau : “tu ne sais pas…. tu ne comprends rien en dénigrant la victime etc…..
Mon compagnon est pris dans ce triangle avec une cliente. Il est sauveur, elle victime et le bourreau est le chantier en cours… Il se fait manipuler, commence à le reconnaître mais je voudrais l’aider à s’en sortir vraiment… Comment faire ?
Bonjour Alexandra,
Comme expliqué dans l’article. Le principal est déjà de reconnaître qu’il joue un rôle. Maintenant, il serait peut-être préférable de lui montrer l’article pour qu’il puisse trouver lui-même les solutions qu’il pourrait mettre en place.
Car si vous voulez l’aider malgré lui, vous risquez vous aussi de tomber dans le Triangle de Karpman (le Sauveur notamment).
Adam.
Merci pour ce chapitre explicite et concis.
J ai un mari qui lui-meme ne fonctionne qu avec ce triangle et est une grande victime et un sauveur de couple !!!
C est horrible et il s en auto convainc que je suis son bourreau.
C est le risque du miroir a utiliser avec precaution sur des egotistes narcissiques…
Dans ce cas, vaut faire de l ironie et se moquer de sa victimisation ..
Par contre, il ne se rend pas compte qu il est tyrannique… et sur cela, j ai du utiliser la tyrannie en reflet pour qu il voit ce qu il fait et ca l a mis encore plus en victime…
Complique qd une personne travaille et monte sa vie entre ces 3 roles qu il tourne et ne se voit pas lui-meme…
Je vous confirme que ca brise cette spirale destructrice ,,,
Pour ma part, j arrive plus a etre bien et la seule solution pour s en sortir c est de partir et fuire pour le laisser face a ces 3 roles … et surtout son role principal de la victime.
Merci encore pour vos explications qui aident a comprendre ce mauvais process.
J’aime bien la méthode du miroir pour se sortir de ce cercle ou plutôt triangle qui n’en fini pas de finir… ça fait trop longtemps que je joue au sauveur et je me rends compte que j’ai probablement aidé des personnes qui ne voulait pas être aidé.
Correction:
ça fait trop longtemps que tu joue au sauveur et tu te rends compte que tu a probablement “fait semblant” d’aider des personnes qui ne voulaient pas être aidé.
bonjour
super limpide votre article …. je me retrouve totalement dans un des role .
je souhaiterais vous suggerais quelque modification , une principalement ( dans le titre du role N°2 a savoir “le sauveur ” .
y associer le mot ” infirmière ” (le rôle dans sa symbolique très utiliser par une certaine corporation en thérapie de couple ou sur des chaîne vidéo thématique ).
je parle en connaissance de cause car moi on ma proposer une infirmier ( coach ) sentimentale pour …. et in finé je me suis retrouver piéger dans le triangle infernale de karpmam sans m’en apercevoir .
en un mot je me suis fais manipuler.
un autre point m’interpelle dans votre article …. cet notion de mode public / mode intimité ( a la fin ) que j’ai vécu …. pour in finé voir ma vie privée (modifier pour faire le mal , m’humilier, …) diffuser en mode public sur un réseau social .le persécuteur puisant de l’info sur moi chez l’infirmière , la transformant , pour la rendre public afin que je me soumette a ces demandes incompatible a la moralité humaine et relationnel .
on ne sort pas indemne d’une tel expérience ” machiavélique ” , pensez pour en tirer un avantage .
En effet Adam, reconnaître d’être dans ce jeu triangulaire est la première étape pour s’en sortir. Pour ce faire, la supervision est fortement recommandée si ce n’est obligatoire, pour tout professionnel de l’accompagnement.
Au plaisir d’échanger à nouveau avec vous,
Aline
la victime peut elle avoir le statut de bouc émissaire ? de souffre douleur ? …..(vis a vis du persécuteur? , d’un thérapeute ?).
Cet article est très intéressant et il présente bien les différents rôles qu’on peut jouer dans le triangle dramatique de Karpman. Dans mon travail de tous les jours de coach professionnel je me dois d’avoir cette vigilance pour éviter d’entrer dans ce triangle. D’ailleurs un des buts du coaching est de rendre autonome la personne donc d’éviter les liens de dépendance. Personne n’est à l’abri de tomber dans ce piège et les solutions proposées dans cet article pour s’en sortir sont très justes. Merci Adam pour ce partage, je pense que ça va aider tous les professionnels de l’accompagnement.
Bonjour et merci pour le commentaire Aline, il est vrai que nous sommes tous sensibles aux différents rôles décrits par Karpman, et rares sont ceux qui y échappent dans la vie de tous les jours.
Un coach à juste titre pourrait être tenté d’entrer dans le rôle du Sauveur face à une potentielle Victime, au lieu donc de lui donner les clés qui lui permettent à elle-même de changer, il ne cesse d’intervenir pour la rendre dépendante.
Mais cela peut également être une Victime qui ne cesse de faire appel à son coach pour qu’il soit son “Sauveur”. A partir du moment où les personnes sont conscientes de jouer un rôle, la sortie n’est pas loin.
Tout professionnel de l’accompagnement doit être capable de reconnaître de tels jeux d’influence et ne pas y succomber :)
Au plaisir de vous relire,
Adam.
la victime peut elle avoir le statut de bouc émissaire ? de souffre douleur ? …..(vis a vis du persécuteur? , d’un thérapeute ?).
Bonjour Jordane ; oui tout a fait, J’ai compris récemment que ce qui était “extrêmement jouissif” pour un pervers, c’es de voir son jouet tenter de se débattre alors qu’il est suspendu par les ficelles qu’il tire ; et de déposer subtilement sur le chemin de son pion des peaux de banane en faisant croire, que la malchance vient de sa victime. C’est un jeu malsain et toi, formaté pour une raison liée a l’enfance, tu acceptes (comprendre qu’en fait tu n’as pas appris a réagir a contrer). Comme on dit souvent sauve toi et ne regarde plus en arriere.
Belle vie a toi